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Marc Márquez est le phénomène du moment. Son palmarès parle pour lui et il est loin d’avoir terminé à l’alimenter. Quel est donc le secret de sa force ? Il en est un qui répond. Il s’occupe à présent d’un Maverick Viñales dont il fait partie de la garde rapprochée. Il est aussi celui qui peut se targuer d’avoir battu l’officiel Honda sur le tracé du Sachsenring. Son nom ? Julián Simón !

Dix pole positions et dix victoires en dix ans : Le record du Sachsenring de Marc Márquez est impressionnant, même s’il n’est pas encore du niveau de celui de Giacomo Agostini qui, entre 1966 et 1973, a concrétisé 13 fois d’affilée en 500 et en 350cc sur le circuit finlandais d’Imatra.

La dernière fois que le septuple champion du monde a été battu au Sachsenring, c’était le 19 juillet 2009. Le jeune Márquez luttait alors dans la catégorie 125cc contre Joan Olive et Nico Terol pour la troisième place. Dans le dernier tour, il est entré en collision avec Olive et il est tombé. La course a été remportée par Julián Simón, aujourd’hui entraîneur du rival de Márquez qu’est Maverick Viñales.

Le champion du monde 125cc de 2009 se souvient encore du début du maintenant septuple couronné, en 2008. Sur “Motorsportmagazine.com”, Julián Simón raconte : « quand j’ai rencontré Marc pour la première fois, il était encore très jeune. Néanmoins, j’ai compris dès le début qu’il était un pilote spécial ».

« Dans les stands, il a toujours écouté attentivement ses mécaniciens et son chef d’équipe. Ses commentaires sur les réglages de la moto étaient des plus inhabituels. Ils étaient très précis et sensibles » explique Simón. « En 2011 et 2012, nous avons piloté tous les deux en Moto2. Et même là, il était clair qu’il était spécial. Il était capable de bien contrôler le pneu avant à l’entrée du virage. Il a commis quelques erreurs sur la roue avant à l’époque mais il n’a jamais chuté comme il le fait aujourd’hui en MotoGP ».

« Je me souviens particulièrement de la saison 2012, lorsque Marc roulait sur une Suter dont le châssis avait été renforcé avec du carbone. La moto était tellement raide que lui seul pouvait la piloter. Il a également eu quelques chutes avec cette moto, mais pas autant que je devais en faire, car il avait tellement de contrôle sur l’avant. C’est sa plus grande force. Il peut contrôler la roue avant ».

Marc Márquez profite à présent de la trêve estivale, et d’autant plus qu’il compte 58 points d’avance au championnat sur son plus proche poursuivant.

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