pub

Ce jeudi 1er septembre 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit – Marco Simoncelli en prélude au Grand Prix de Saint Marin et de la Riviera de Rimini.

Le Français leader du championnat y est apparu particulièrement détendu…

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


Fabio, cela fait déjà 11 mois que vous avez porté la couronne mondiale ici même à Misano. Revenir sur ce circuit doit vous rappeler de bons souvenirs…
Fabio Quartararo : « Oui, bien sûr, c’est un endroit vraiment spécial pour moi, pour de nombreuses raisons : pour le titre de l’année dernière, bien sûr, mais aussi parce qu’en 2019 c’était la première fois que je me battais vraiment pour la victoire. C’est donc un endroit particulier, un circuit que j’aime, donc espérons que j’y fasse bien également cette année. »

Yamaha a gagné huit fois ici : Pensez-vous que cette fois ce sera un peu moins dur de se battre contre les Ducati ?
« (Rires) Récemment, c’est un peu normal de se battre contre elles, mais j’ai toujours été très rapide ici à Misano : Dans la course un, nous nous sommes battus jusqu’au dernier tour avec Pecco, et si je n’ai pas pu essayer de doubler, c’était très serré. Et la deuxième course a bien sûr été différente, mais oui, je suis prêt à me battre. Il semble que la météo sera un peu compliquée mais c’est la même chose pour tout le monde. »

Allez-vous essayer le moteur 2023 lors du test de l’année la semaine prochaine ?
« (Rires) Vous connaissez déjà la réponse, donc bien sûr nous allons essayer la moto 2023, et bien sûr le moteur 2023. Nous avions déjà eu un petit test à Barcelone et il semble que l’on puisse avoir un meilleur test ici à Misano. Je suis donc très impatient d’essayer ça. »

Andrea Dovizioso prendra sa retraite ce weekend : Que cela vous inspire-t-il ?
« Andrea, c’est comme si je le connaissais depuis que je suis né, à la télévision. Pour moi, c’est un pilote qui est resté vraiment longtemps en MotoGP et un excellent pilote, donc bien sûr c’est un grand nom qui quitte le MotoGP. Je crois qu’il a remporté plus de 15 courses en MotoGP, donc c’est un grand pilote et je lui souhaite le meilleur après cette course. »

Vous avez participé au match de football hier à Saint-Marin…
« (Rires) Je préfère ne pas montrer tout mon talent, je le garde caché pour moi-même (rires). »

Si vous pouviez annuler une de vos dernières courses, laquelle choisiriez-vous ?
« Pour moi, Aragón. C’est une piste que je n’ai jamais aimée et je ne sais pas pourquoi. J’y ai été rapide, mais je n’ai jamais fait de bons résultats en course. J’espère pouvoir changer ça cette année, mais si je devais annuler une course… Il y en a déjà trop en Espagne (rires). »

Il y a huit Ducati qui se battent contre vous : Cela vous dérange-t-il ou cela vous amuse-t-il ?
« (Rires) J’ai vu des messages pour la plupart cool à ce sujet car en Autriche c’était vraiment particulier : J’étais toujours entre elles. J’ai beaucoup d’adversaires. Bien sûr, ils ont presque la moitié du plateau du championnat avec leurs motos, donc ils ont beaucoup de pilotes, et beaucoup de bons pilotes. Mais bien sûr, Aleix est rapide sur tous les circuits, donc ce n’est pas que Ducati. Mais en Autriche, je ne dirais pas que c’était fun, mais il y avait beaucoup de Ducati autour de moi. »

Le retour de Marc Márquez est proche : En quoi cela peut-il influencer le championnat ?
« Je ne sais pas. Avant tout, nous devons voir à quel point il est rapide quand il reviendra. Je me souviens que l’année dernière, au Portugal, il était déjà rapide dès le début. Il a évidemment l’expérience du MotoGP, mais nous ne savons pas à quel point il est rapide et en forme. Je ne peux donc pas vraiment répondre à votre question. »

Après l’Autriche, les Ducati vous font-elles moins peur ?
« Bien sûr, l’Autriche a été dure. Je ne sais pas s’ils ont tous la même moto, mais-je dirais qu’elles sont vraiment similaires. Donc la façon dont ils gèrent l’accélération et la puissance est vraiment similaire, et je dois faire un style des pilotage totalement différent, comparé à eux. C’est donc très dur de réaliser un dépassement, et parfois je ne peux pas avoir la vitesse de passage en virage que j’ai l’habitude de faire quand je suis seul. J’ai donc dû tenter des dépassements bizarres, mais on a pu rester avec eux. La difficulté est maintenant de doubler, mais je pense que l’Autriche était une très bonne expérience pour moi et je pense que cela aidera pour le futur. »

Pensez-vous que toutes les Ducati seront contre vous ce weekend ?
« Vous savez, c’est déjà dur de se battre à l’avant mais si en plus je dois prédire qui sera proche de moi, vous me demandez trop de choses ! Mon travail, ce weekend, est d’essayer de faire de mon mieux. Si j’ai Pecco, Aleix ou huit Ducati autour de moi, ça sera la même chose pour moi : je dois seulement terminer le plus haut possible dans le classement. »

 

Tous les articles sur les Pilotes : Fabio Quartararo

Tous les articles sur les Teams : Monster Energy Yamaha MotoGP