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Jack Miller avait fait le travail durant deux jours sur le tracé de Buriram avec sa GP19 pour se retrouver pratiquement meilleur pilote Ducati sur la grille de départ. De sa sixième place, il pouvait sérieusement penser à un possible podium. Mais pour en arriver là, encore faut-il partir… En un geste malheureux, l’Australien a ruiné son week-end…

Les motos ont pris place sur la grille de départ et attendaient leur libération quand soudain on a vu un Jack Miller quitter sa place et se ruer dans les stands en poussant sa Ducati Pramac : « j’ai appuyé sur le mauvais bouton et j’ai éteint le moteur » a sobrement regretté « Jackass ». Parti de la pitlane, il ne lui restait plus qu’à se lancer dans une remontée effrénée. Une prestation qui l’amènera au 14e rang avec les deux points qui vont avec…

« C’était complètement ma faute » a commenté l’équipier d’un Bagnaia onzième. « J’ai juste appuyé sur le mauvais bouton. J’ai donc fait une course solitaire. J’ai essayé de réduire l’écart par rapport à l’avant-dernier, j’ai rattrapé le groupe qui se trouvait devant moi et attrapé quelques pilotes. Il n’y a eu qu’une chute devant, mais j’ai fait une course raisonnable et marqué deux points. »

Sinon ? Qu’aurait fait l’Australien sans sa bévue ?  « J’ai eu quelques problèmes avec le pneu arrière tendre, j’étais régulier, mais je voulais un peu plus d’adhérence. Je dois encore regarder le rythme de Marc et des personnes qui sont devant. Quoi qu’il en soit, j’ai roulé en 1’31 minutes. Mais à un moment donné, je ne pouvais que faire 1’32,0 min. J’ai tout donné mais faire plus que la 14ème place n’était pas possible dans ces circonstances. »

Une prestation qui l’éloigne un peu plus de Fabio Quartararo, brillant second de cette course à Buriram, au classement du meilleur pilote privé.

MotoGP Thaïlande Buriram J3 : classement

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