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En ce dimanche 8 novembre, Miguel Oliveira a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit Ricardo Tormo à Valence au terme du Grand Prix d’Europe.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote portugais.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Miguel Oliveira sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Miguel Oliveira : « Je suis heureux de cette course. Nous avons eu un peu peur, parce que nous ne savions pas ce que nous allions trouver. Je pense que la stratégie du warm up a porté ses fruits dans la course. Nous avons réussi à avoir un bon équilibre de la moto et un bon réglage. Malheureusement, je n’ai pas pu garder le rythme pendant les sept ou huit derniers tours. J’ai commencé à avoir beaucoup de mal à effectuer un bon transfert sur la moto et à charger le pneu avant et le pneu arrière. Après quelques passages j’ai failli chuter, j’ai décidé de me calmer et de ramener la moto au garage, tout en faisant une bonne course et en marquant des points décents pour l’équipe. »

Avez-vous fait le bon choix de pneus ?

« Oui je crois que nous l’avons trouvé quand nous sommes sortis sur la grille avec le pneu avant dur car nous avions vu que la température de piste était plus élevée, donc nous ne voulions pas prendre de risques. Bien que nous ne l’ayons pas testé, nous l’avons pris et je pense que le choix des pneus était bon. J’ai simplement commencé à peiné durant les 9 ou 10 derniers tours avec le transfert de la moto : Je ne pouvais pas charger l’avant. Donc pour être honnête, c’était difficile parce que j’ai failli chuter à plusieurs reprises et j’ai dû un peu ralentir pour ramener la moto à bon port. Quoi qu’il en soit, belle bagarre, bon rythme. J’ai essayé de suivre Nakagami quand il m’a doublé j’ai pu rester avec lui pendant trois ou quatre tours mais c’était vraiment risqué et je ne pouvais pas faire plus. Mais c’était une bonne expérience pour le prochain weekend et je suis impatient de revenir ici et de faire encore un peu mieux. »

Tout le monde est parti sans avoir de datas. Pensez-vous que la course sera très différente la semaine prochaine, après l’expérience de celle-ci ?

« Oui, je pense que nous pouvons nous attendre un weekend plus rapide, aussi bien pour les séances libres que les qualifications et le rythme de course. À coup sûr, ce sera plus rapide. Nous devons être prêts à cela et faire en sorte de faire ce qu’il faut. Ce n’est pas facile mais je pense que nous pourrons gérer à nouveau pour faire un weekend solide. »

En regardant les feuilles d’analyse, votre rythme s’est brusquement ralenti de 7 dixièmes à cinq tours de l’arrivée. Cela correspond-il au moment où vous avez décidé de gérer votre avantage sur Jack ?

« Oui. Je savais qu’il revenait vite mais j’ai pensé que j’avais assez d’avance pour gérer cet écart. J’ai complètement relâché pour simplement ramener la moto à bon port mais vous ne pouvez pas être à moitié rapide et à moitié lent, donc j’ai décidé de simplement être prudent et d’engranger les informations dont j’avais besoin pour progresser le prochain weekend. »

Savez-vous d’où venait votre problème de transfert de charge ?

« Cela arrive en particulier quand la moto est très légère. Nous sommes partis avec le plein et la moto s’est allégée et elle n’avait plus le même comportement qu’au début où je me sentais plus fort. Je pense que nous pourrons régler ces petits détails avec les séances d’essais supplémentaires que nous aurons. »

Deviez vous éviter la zone d’humidité dans le virage #1 ?

« Non, le virage #1 était parfait. Au moins pour moi. Je n’ai pas vu de zones dangereuses ou de patch d’humidité à l’intérieur. Durant le warm up, oui, il y en avait, mais pas durant la course. »

Quelle a été votre approche de la course concernant les réglages, car nous avons entendu à Aragón que les techniciens KTM dans votre box utilisaient maintenant les mêmes solutions que le team Factory ?

« Je pense qu’il ne s’agit pas tant des réglages mais davantage au sujet des pneus. Durant le warm up, nous ne nous sommes pas tellement concentrés sur les pneus. Dans le team Factory, je pense que Brad avait le médium durant toutes les séances et Pol roulait avec le soft, donc nous savions déjà quel pneus fonctionnait le mieux. Pour les réglages, nous avons utilisé deux options durant le warm up, et la direction à suivre pour la course est devenue claire pour nous. C’est tout ce que nous avons fait pour aborder la course sans expérience sur le sec. »

Les performances actuelles des Suzuki sont-elles un souci pour 2021 ?

« Non, non. Nous savons que Suzuki et Yamaha sont des constructeurs très forts, mais nous devons garder à l’esprit qu’il s’agit d’une saison très, très particulière. Cela ressemble davantage à un championnat espagnol, avec toutes les courses ici en Espagne. C’est très particulier car nous doublons les circuits. Bien sûr, je dois dire que cela a payé pour beaucoup d’entre nous car nous avons une deuxième chance de travailler sur la moto. Mais je crois que dans un championnat normal nous aurions peut-être vu un peu plus de bagarres en termes de constructeurs aux avant-postes qui auraient montré une constance différente. C’est tout. Je pense que nous devons analyser les choses telles qu’elles sont et que c’est un championnat étrange, mais néanmoins Suzuki fait un bon travail. Joan Mir pilote a son meilleur niveau et ne commet aucune erreur. Il est capable de complètement se concentrer sur son pilotage, et il n’y a rien que vous puissiez faire contre ça (rires). »

Classement du Grand Prix d’Europe MotoGP à Valence :

Crédit classement : MotoGP.com

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