Ce samedi 13 novembre 2021, Álex Rins a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit Ricardo Tormo à Cheste (Valence), au terme de la deuxième journée du Grand Prix de la Communauté Valencienne.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, auteur du sixième chrono lors des qualifications ce samedi.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles d’Álex Rins sans la moindre mise en forme.
Álex, comment vous sentez-vous après cette séance de qualifications à Valence ?
« Très bien. Cela fait du bien d’être de retour sur la deuxième ligne de la grille, même si je suis un peu en colère de ne pas avoir pu améliorer mon chrono [en raison du drapeau jaune causé par la chute de Pecco Bagnaia en fin de séance, ndlr]. J’ai effectué mon premier run avec le pneu medium. Par la suite j’ai chaussé le soft mais par deux fois il y a eu les drapeaux jaunes. Mais dans l’ensemble le bilan est bon : Nous avons un bon rythme pour demain, donc on va voir ce que ça donne.
« Je suis un peu en colère de ne pas avoir pu améliorer mon chrono »
Hier vous aviez semblé détenir largement le rythme pour aller directement en Q2, mais ce matin ce fut loin d’être le cas comme on a pu le constater. Est-ce qu’il y a une explication pour ce saut de performance ?
« En fait je n’ai pas pu faire de tour propre, j’ai commis plusieurs erreurs durant mes tours lancés. »
Qu’attendez-vous de la course demain ?
« Nous avons un bon rythme pour demain, même si le problème semble que ce soit le cas pour tout le monde ! On va donc voir ce que Ducati veut bien nous laisser faire [rires] ! Nous sommes encerclés par les Ducati sur la grille, donc on va attaquer, essayer d’appliquer une bonne stratégie, et essaye de profiter de cette dernière course de la saison. »
« Tout le monde semble avoir un bon rythme pour demain, c’est ça le problème ! »
Joan Mir et vous semblez avoir fait un pas en avant en ce qui concerne les qualifications, notamment sur cette course où vous figurez tous les deux dans le top 5. Les choses sont-elles plus faciles pour vous ici ?
« C’est toujours difficile de faire un bon tour, mais c’est vrai que cette piste nous est favorable, au même titre que Portimão l’an dernier. Mais si nous nous transposions soudainement sur d’autres circuits tels que le Qatar, il est clair qu’on souffrirait. »
L’an prochain il y aura trois autres Ducati en plus sur le plateau. Est-ce que cela va rendre vos weekends encore plus compliqués ?
« C’est clair qu’avoir autant de Ducati l’an prochain sur la grille va nous donner du fil à retordre, car je pense qu’au moins cinq d’entre elles seront officielles [des GP22, ndlr], alors que les autres seront les motos de cette année, qui est très rapide comme nous le savons tous déjà. Donc tout que je peux dire c’est que nous devons progresser face à cette perspective. »
