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Ainsi va le calendrier des sports mécaniques. Pendant que le MotoGP lance sa saison au Qatar, la Formule 1 débute ses hostilités en Australie. Heureusement, avec le décalage horaire, les deux disciplines majeures ne vont pas se confronter pour saturer les juteux réseaux alimentant les images dans les télévisions. Mais s’il y avait eu duel, rien n’est moins certain que la Formule 1 aurait gagné, comme le rappelle Marc Marquez.

C’est la réputation donnée à la Formule 1 depuis des lustres : elle est la discipline reine des ports mécaniques, le modèle sportif et économique à suivre pour s’ancrer dans le monde moderne et perdurer. Mais depuis quelques temps, la même Formule 1 vacille sur son piédestal.

Tout ça sous les coups de boutoir d’un MotoGP qui a trouvé sa voie. Pour mieux susciter l’intérêt. Le signal fort d’un changement aux airs de renversement des pôles est venu concrètement d’une Malaisie qui a tranché en faveur de son Grand Prix moto pour mieux renoncer à sa course automobile.

Il est même jusque dans le paddock de la Formule 1 pour se poser des questions et prendre le MotoGP comme exemple. Un comble. Alors que l’Australie accueille le premier Grand Prix de cette catégorie, du Qatar où est lancé le premier meeting de la saison moto des Grands Prix, le Champion du Monde en titre Marc Márquez a appuyé encore un peu plus où ça fait mal :

L’officiel Honda a ainsi insisté sur le fait que le MotoGP était meilleur que la Formule 1 à de nombreux points de vue : “il y a quelques années, le MotoGP voulait suivre le même modèle inculqué par la F1. Mais les organisateurs se sont rendus compte que le jeu n’en valait pas la chandelle et ont procédé à un retour en arrière.”

“Nous disposons en effet de tout ce qui manque à la Formule 1 : des vainqueurs différents au fil de la saison, des dépassements plus fréquents, plus d’action, plus de spectacle et des fans plus enthousiastes“. A bon entendeur…

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