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Danilo Petrucci

Danilo Petrucci a toujours le sourire en roulant sa Suzuki au Grand Prix de Thaïlande, mais ce samedi l’a ramené à la réalité d’un MotoGP qui a beaucoup changé depuis les pourtant seulement quelques mois qu’il l’a quitté. Lorsque les qualifications ont été lancées, Petrux n’a pu logiquement suivre la ronde infernale engagée. Il n’en a pas pris ombrage et son analyse reste intéressante…

Jusqu’au moment des qualifications, Danilo Petrucci avait quelques illusions de pouvoir encore garder le contact avec le peloton aguerri du MotoGP. Mais lorsque la chasse au chrono a vraiment été lancé, il est resté comme sur place, ce qui ne l’empêche pas d’avoir toujours la pêche : « j’étais heureux en FP4 car je n’étais qu’à 1,4 seconde du plus rapide et j’étais dans le peloton avec les derniers » commence Petrux. « J’étais là. Mais en qualifications, j’avais l’impression que j’étais sur les vieux pneus. C’était beaucoup plus compliqué ».

Il explique : « il faut vraiment comprendre la moto. Les gars sur la piste sont tellement pressés qu’ils ne m’ont pas attendu pour tout apprendre. D’une manière ou d’une autre, je franchis toujours la ligne d’arrivée un peu en retard », sourit Danilo Petrucci. « Mon objectif n’était pas de finir dernier. Je l’ai raté de trois dixièmes. Mais je suis très excité par la course, j’espère qu’il pleuvra car ma condition physique est mauvaise », a déclaré le pilote Suzuki.

Danilo Petrucci

Danilo Petrucci : « je gagnerai certainement une course de fatigue »

Puis il ajoute : « mon chef d’équipe m’a dit : ‘Plus cette moto te fatigue, plus tu vas vite parce que tu dois rouler doucement avec cette moto.’ Les deux autres pilotes disent aussi que lorsqu’ils sont épuisés, ils peuvent encore rouler vite ». Conclusion ? « Après cinq tours, je serai fatigué, peut-être que nous pourrons alors gagner la course… Je gagnerai certainement une course de fatigue. L’équipe est vraiment professionnelle et je suis heureux de travailler avec eux. J’aime beaucoup cette moto ».

Il termine : « je suis fait pour les superbikes. Mais le MotoGP est difficile, surtout avec une nouvelle moto sur cette piste et dans ces conditions. Une année sans courses de MotoGP et avec moins d’entraînement sera un enfer, car même si vous êtes en forme à 100 %, c’est extrême ici ».

La pluie espérée arrivera-t-elle dimanche ?

MotoGP Thäilande J2 : qualifications

Thaïlande

Crédit classement motogp.com

 

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