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Jorge Lorenzo est connu pour son style de pilotage fluide, un funambule sur un un fil dessinant une ligne idéale que rien ne doit perturber. Autant d’éléments impossibles à assembler sur une piste aux airs de champs de mines. C’est le cas d’Austin et Por Fuera tire la sonnette d’alarme de sa seizième place au classement du vendredi.

Des blessures, une Honda virile et maintenant l’état du tracé du Grand Prix des Amériques. Rien n’est décidément épargné à Jorge Lorenzo dans son début d’aventure avec le HRC. Avant de parler de l’environnement texan, le Majorquin fait d’abord le point sur lui-même : « je me sens bien, je n’ai pas de problèmes de côtes. Le scaphoïde n’est pas parfait, mais il est meilleur qu’en Argentine et je pense qu’à Jerez il sera encore meilleur. Je pense que je serai à 100% à la mi-saison. La condition physique ne m’aide pas et la piste n’est pas la meilleure pour moi non plus ».

Et la moto ?  « Elle est très compétitive, mais vous devez le piloter comme il se doit. Elle est compacte et je travaille sur beaucoup de petites choses pour me rapprocher de ce que Marc fait avec elle. Nous n’avons pas trop changé les réglages car nous avions d’autres problèmes à résoudre. J’essaie toujours de me retrouver parfaitement sur la moto, nous y travaillons encore. Je travaille toujours sur l’ergonomie, sur un style de pilotage qui fonctionne le mieux avec elle et que je comprends de plus en plus ».

Cela étant dit, c’est au tout de la piste d’être passé au crible… « La situation de cette piste est la pire si on la compare à d’autres. Il y a beaucoup de trous, beaucoup plus que l’année dernière et il faut refaire la surface au plus vite. C’est dangereux pour la sécurité des pilotes parce que chaque fois que vous prenez un trou, il y a un risque de chute. Je le répète, nous devons refaire complètement la piste ».

Il insiste : « la moitié de la piste est pleine de nids de poule, elle en est pleine du virage 12 à 20. Il y en a qui n’existaient pas l’année dernière – comme dans le virage à gauche rapide lorsque vous descendez de la colline, vous le voyez clairement car l’avant se lève. Nous en parlerons à la commission de la sécurité ». L’équipier de Marc Márquez conclut : « le gros problème ici, c’est la piste ».

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