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Carmelo Ezpeleta a prévenu : le calendrier de la saison 2020 devra être figé dans ses grandes lignes d’ici la mi-juin. En comptant sur un coronavirus battant en retraite. On sait que Jerez est la terre promise pour lancer les hostilités le 19 juillet prochain. Ce Grand Prix d’Espagne sera ensuite suivi par un Grand Prix d’Andalousie sur le même tracé, le week-end suivant, le 26. Et puis ? Voici la perspective, avec de l’Italie dedans.

Jerez recevra deux Grands Prix et deux week-ends successifs pour la grande joie d’une Andalousie qui espère le quitus du gouvernement espagnol. Ensuite, direction Brno pour un Grand Prix de la République Tchèque qui a toujours été attendu pour le 9 août. Ceci fait, direction le Red Bull Ring qui devrait organiser aussi deux meetings. Et après ?

Ensuite se profile Misano, ce qui fait entrer l’Italie dans la danse. Nous serons alors le 13 septembre, ce qui sous-entend que ni Silverstone, pas plus que Le Mans sont espérés… Pour le rendez-vous sur les bords de l’Adriatique, les paroles du président de la région Émilie-Romagne ont donné une grande confiance aux hommes du circuit mondial de Misano Marco Simoncelli. « Les paroles du président Stefano Bonaccini sont un puissant stimulant pour poursuivre le travail que nous avons effectué ces dernières semaines pour maintenir le Grand Prix de Saint-Marin et de la Riviera de Rimini au calendrier du 11 au 13 septembre », lit-on sur Tuttomotoriweb.

Facteurs sanitaires et économiques

Il y a deux facteurs à résoudre : le premier de nature sanitaire et il faudra comprendre l’évolution de l’infection d’ici à la fin de l’été. Le second est de nature économique et c’est peut-être paradoxalement le plus sensible pertinent. « Concernant la durabilité économique, il faut dire que les promoteurs que sont la République de Saint-Marin, la Région Émilie-Romagne, la Province de Rimini et Circuit mondial de Misano, sont déterminés et convaincus de trouver la solution qui permettra l’organisation du Grand Prix. C’est un événement capable de transmettre au monde entier l’image d’un territoire vivant du point de vue touristique, déjà en mouvement avec son industrie hôtelière. »

« Des projets de promotion sont déjà esquissés, il y a la pleine collaboration de la plateforme de télévision pour que ce qui est objectivement une difficulté puisse se transformer en la meilleure opportunité possible. Il y a un contact quotidien avec Dorna et avec son PDG Carmelo Ezpeleta, nous sommes ouverts à toutes les solutions » assure-t-on. Le problème est l’organisation du meeting à huis-clos.

Dans l’ensemble, il y a cependant un certain optimisme et il n’est pas fou de supposer que le Grand Prix de Saint-Marin se tiendra régulièrement ou peut-être à une autre date à décider sur la base du nouveau calendrier que Dorna prépare. « Aujourd’hui, nous sommes optimistes, le Grand Prix de Saint-Marin et de la Riviera de Rimini est une perspective, sans aucun doute. »

Ensuite, il y aurait Aragón et Valence pour finir. Sauf si une expédition outre-mer peut s’organiser ? Ce serait alors Sepang et la Thaïlande. Mais dans ces contrées, le huis-clos est rédhibitoire : « nous sommes fortement tributaires des revenus tirés de la vente de billets, des produits alimentaires et des boissons, du commerce et de la distribution, etc. Si les portes restent fermées, les postes de bilan actifs sont annulés » a commenté Razlan Razali.

« Nous réfléchissons à la possibilité d’un événement à huis clos, mais nous attendons que Dorna s’engage avec nous à cet égard » termine le Malaisien. Cela signifie que Dorna devrait mettre la main à la poche, mais Carmelo Ezpeleta a déjà laissé entendre que ce n’était pas envisageable…