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Les pilotes du Team Estrella Galicia 0,0 Marc VDS Jack Miller et Tito Rabat ont dû faire appel aujourd’hui à leurs aptitudes d’équilibristes sur le circuit de Sepang lors de la première journée d’essais du Grand Prix de Malaisie, affectée une fois de plus par la pluie.

C’est la cinquième course d’affilée où les pneus pluie Michelin sont de sortie. Cette fois c’est une averse torrentielle tombée à l’heure du déjeuner qui a noyé les 5,5 km du circuit de Sepang juste avant la FP2.

Ce matin déjà, la météo avait affecté la première séance libre, de persistantes traces d’humidité ayant limité à quelques tours pour Miller et Rabat la possibilité d’attaquer en slicks.

Miller peut s’estimer malchanceux de ne pas avoir réussi à sécuriser une place dans le si important top dix ce matin, un high-side récupéré de justesse l’ayant empêché d’obtenir le top six qui lui semblait promis.

Avec un tour en 2’01.803 pourtant obtenu dans des conditions qui étaient loin d’être idéales, Miller n’était qu’à une seconde du record de la piste qui date de 2015. Il ne reste désormais plus à l’Australien qu’à prier pour que la piste soit sèche demain matin afin de pouvoir améliorer son chrono pour accéder directement à la Q2.

La pluie pose toujours des problèmes à Rabat depuis le début de la saison, mais des signes encourageants ont été notés aujourd’hui, ce qui laisse entendre que le travail effectué dernièrement commence à payer.

Malgré un manque persistant de confiance dans l’avant l’empêchant de se lâcher à cent pour cent sur le mouillé, Rabat a conclu la journée avec le 20e temps.

Jack Miller : 14e – 2’01.803
« Je suis déçu d’avoir raté le top dix ce matin à cause d’un gros high-side dans mon meilleur tour. J’étais sûr de pouvoir rentrer dans le top six en terminant ce tour-là, mais même si j’ai réalisé mon meilleur chrono à ce moment-là, ça ne l’a pas fait. Je suis malgré tout content de la manière dont la moto fonctionne sur le mouillé. J’ai fait toute la FP2 avec le même train de pneus, et même s’ils étaient bien usés sur la fin, mon rythme était toujours très rapide. J’espère malgré tout que la piste sera sèche demain matin pour me permettre d’améliorer mon chrono pour essayer de passer directement en Q2. Je pense avoir le rythme pour rentrer dans le top dix mais la météo n’est pas entre mes mains. J’espère que Mère Nature me fera une faveur ! »

Tito Rabat : 20e – 2’03.531
« Ce matin, c’était très difficile de comprendre l’état de la piste. J’ai essayé d’attaquer mais je manquais de feeling dans ces conditions il faut être prudent car on peut chuter facilement en faisant une erreur. Cet après-midi, sur le mouillé, j’ai également eu du mal à trouver le bon feeling. J’essaie tout ce que je peux pour être plus compétitif mais je suis encore trop loin des premiers. Nous allons devoir trouver des réponses d’ici demain si la pluie continue. J’essais de progresser à deux cent pour cent, et je devrais peut-être donner de meilleures infos à mon équipe parce que j’ai du mal à comprendre pourquoi je suis aussi loin dans ces conditions. »

Diego Gubellini : Chef Ingénieur Tito Rabat
« Les conditions ont compliqué notre mise en route pour le week-end. Ce matin nous n’avons pas utilisé de pneu tendre quand elles étaient à peu près bonnes parce que nous avions besoin de référence avec le medium. On sait qu’on a une marge de progression et nous ne sommes donc pas trop préoccupés par le chrono. Cet après-midi nous nous sommes concentrés pour améliorer notre base de réglages. Même sous la pluie, la piste reste chaude ici et nous avons donc modifié la base que nous avions utilisée au Japon où il faisait beaucoup plus froid. On a fait des progrès avec le grip de l’arrière mais nous devons améliorer le feeling de l’avant pour gagner de la vitesse en virage. »

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