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Alberto Puig

Le constructeur Honda, comme son compatriote Yamaha, s’est donc vu donner, avec l’adoption de nouveaux points de concession au règlement, une plus grande marge de manœuvre en termes de développement de leur projet en MotoGP. Ceci en vue de rattraper le retard à présent conséquent sur la concurrence européenne. Une opportunité certes, mais encore faudra-t-il être en mesure de la saisir. Une question de volonté comme de moyens qui reste à résoudre, si l’on en juge par l’interprétation d’Alberto Puig de cette nouvelle donne.    

On rappellera qu’avec le nouveau train de mesures initié par Dorna et adoubé à l’unanimité par les cinq constructeurs engagés en MotoGP, Honda et Yamaha disposeront de 260 pneus pour leurs journées d’essais. Ils pourront faire des tests privés avec n’importe lequel de leurs pilotes avec la liberté de choisir les circuits. Six Wildcards leur ont été distribués, 9 ou 10 moteurs sont maintenant attribués par pilote et par saison, avec le développement en cours d’année possible. Enfin, deux mises à jour aérodynamiques sont accordées.

C’est donc une vraie opportunité de commencer à rattraper son retard, ce dont Alberto Puig, de chez Honda, ne disconvient pas : « les points de concession vont nous aider à réduire l’écart plus rapidement, ils sont faits pour ça, pour essayer de faire fonctionner les usines qui sont derrière » commente-t-il sur DAZN repris par Todocircuito. Mais il précise dans la foulée que le plus dur reste à faire … « Ce ne sera pas automatique, il ne s’agit pas d’avoir des concessions et de faire fonctionner sa moto, mais évidemment de raccourcir la période du développement de la moto, et le temps est ce qui nous manque vraiment ».

La Honda RC213V actuelle

Alberto Puig : « il y a beaucoup de courses et il faut être prudent »

Dans les dispositions accordées, on note que les pilotes titulaires pourront être mobilisés à satiété lors des tests possiblement plus nombreux et sur n’importe quel tracé. Une opportunité qui pourrait être validée dès la rentrée du MotoGP qui se fera lors du Sepang Shakedown du 1er au 3 février 2024. A cette perspective, Alberto Puig réagit, montrant ainsi qu’il faut aussi avoir la capacité de profiter de ces nouveaux points de concession … « Cela reste à voir » prévient-il au sujet de l’emploi de Joan Mir et de Luca Marini à ces occasions.

Et il rappelle : « on ne peut pas utiliser uniquement des pilotes officiels car il y a beaucoup de courses et il faut être prudent. Le shakedown est une chose. Mais cinq ou six jours d’essais à Sepang finiraient par les détruire ». Puis il termine sur cette nouvelle donne en termes de rythme de développement : « il faut l’analyser, mais tout cela est une aide importante et nous allons essayer d’en profiter ». Donc, pour le moment, rien de concret n’a été mis en place chez Honda pour exploiter la situation.

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