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MotoGP

S’il y a une période en MotoGP où Marc Marquez avait fait de la catégorie une auberge espagnole, depuis quelques temps, la catégorie a repris les couleurs d’une « little Italy ». On le doit à Ducati, avec Aprilia qui pointe son nez, et historiquement à Valentino Rossi qui a assuré sa descendance professionnelle avec son team VR46 qui vient de montrer en Argentine qu’il savait bien utiliser ses GP22. Côté pilotes, Pecco Bagnaia défend son titre et Marco Bezzecchi s’affirmer comme celui qui veut le lui prendre. Une situation que rappelle avec plaisir le directeur sportif de la marque de Borgo Panigale qu’est Paolo Ciabatti qui se lamente de la présence de huit de Desmosedici sur la grille de départ. Oui mais elles se battent farouchement entre elles et font le spectacle. Alors quoi ?

Après deux Grands disputés dans une campagne MotoGP qui débute à peine, on peut dire que le spectacle est au rendez-vous, du fait d’un nouveau format qui a remodelé la compétition pour le meilleur et pour le pire. Mais qu’il soit celui d’avant ou celui d’après, c’est encore une Ducati qui gagne à la fin. Pour autant, ça n’engendre pas la mélancolie puisqu’elles se battent farouchement entre elles.

Alex Marquez, Marco Bezzecchi, Francesco Bagnaia, Gran Premio Michelin® de la República Argentina

« Ducati comble désormais un vide dans le championnat MotoGP »

Une physionomie que rappelle ainsi Paolo Ciabatti sur Speedweek : « Ducati comble désormais un vide dans le championnat MotoGP. Cela ne doit pas être vu comme une chose négative car nous livrons des machines compétitives, nous permettons aux jeunes pilotes de progresser en MotoGP et de monter sur le podium. Nous contribuons au spectacle et avons quatre équipes avec différents sponsors ».

Voilà pour ceux qui râlent sans être en mesure de proposer des motos aux teams. Et si c’était le cas, comme elles ne soutiennent pas la comparaison avec les opus italiens, il y a fort à parier qu’elles ne trouveraient pas preneur… « Dans un tel contexte, il était inévitable qu’un constructeur ait six ou huit motos en piste » signale le même Ciabatti. « Il pourrait être judicieux à l’avenir d’imposer une limite de six motos par usine. À moyen et long terme, il est également plus facile pour une usine de gérer si elle utilise six motos au lieu de huit. Mais pour le moment, il n’y a pas besoin d’agir » termine-t-il.

Francesco Bagnaia, Marco Bezzecchi, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

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