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Joan Mir

C’est un Joan Mir pas le moins découragé par une dernière prestation au Portugal, révélant le long chemin qu’il lui faudra parcourir avant d’être une terreur sur la Honda, qui se présente à Termas de Rio Hondo pour le Grand Prix d’Argentine de ce week-end. De Portimao, au contraire, il a accumulé de l’énergie lui donnant l’envie d’en découdre, de progresser, de mettre au point certaines choses et pas seulement sur la RC213V… Il aura qui plus est toute l’attention d’un Box Repsol dont il sera le seul représentant. Marc Marquez, forfait pour cause de blessure ne sera donc pas remplacé par Stefan Bradl.

Le tracé de Termas de Rio Hondo peut être considéré comme un site ami par Honda qui y a connu de belles heures par le passé tandis qu’en 2022, Joan Mir s’était classé quatrième du Grand Prix d’Argentine avec sa Suzuki. De quoi aborder cette seconde manche du calendrier avec optimisme et d’ailleurs le Majorquin ne s’en prive pas : « nous sommes toujours au milieu d’un processus d’apprentissage, il est donc très avantageux de pouvoir poursuivre ce travail une semaine plus tard » commence le double Champion du Monde en Grand Prix.

Joan Mir

Joan Mir : « Marc Marquez est et restera la référence vers laquelle nous devons tous nous orienter« 

Puis il ajoute : « d’autres se plaignent, mais nous, nous sommes heureux ». Et il explique pourquoi. « Nous avons développé de nouvelles idées au Portugal et j’ai maintenant hâte de les développer davantage en Argentine ». Il a aussi quelques moments du dernier rendez-vous à Portimao bien encore en mémoire : « au Portugal, nous avons terminé le sprint et la course sans aucun incident grave – Dieu merci. L’incident de Quartararo peut être évalué différemment. La roue arrière continuait à patiner extrêmement, alors j’ai finalement dû me contenter de la onzième place mors du Grand Prix ».

« Nous devons simplement améliorer le RC213V dans tous les domaines et chaque kilomètre nous aide » alute-t-il avant de conclure sur le forfait de marque dans son box officiel Honda : « bien sûr, il manque dans le stand et à chaque coin et recoin du paddock. Marc est et restera la référence vers laquelle nous devons tous nous orienter ».

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