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Il y a une sacrée ambiance en MotoGP, depuis que la catégorie a planté sa tente sur le Red Bull Ring autrichien. Un site qui reçoit deux Grands Prix. Le premier a eu lieu le week-end dernier et le second égayera notre fin de semaine estivale. Car entre les deux, il n’y a eu que des causes de fâcheries. Les retrouvailles en piste promettent, mais pas seulement. Tout le monde en a pris pour son grade, y compris les commissaires. Et qu’importe si leur chef est l’éminent Freddie Spencer. Pour le coup, cette expérience passe plus pour trop d’ancienneté que comme une position légitime…

Aleix Espargaró a été reçu par le jury des commissaires pour s’expliquer sur son incident de piste en Q1 du Grand Prix d’Autriche avec Danilo Petrucci. Un échange acrimonieux qui s’est poursuivi dans les stands et sur les réseaux sociaux.

Rien de dramatique, surtout que d’autres cas plus sensibles ont été traités en cette veillée d’armes styriennes, à commencer par le duo Zarco-Morbidelli… Mais tout de même, le pilote Aprilia s’est fendu d’un commentaire mettant en doute la capacité de discernement de cet aréopage officiel… « J’ai du respect pour Freddie Spencer, mais je pense que nous avons besoin de quelqu’un qui a couru en MotoGP il n’y a pas plus de huit ans » assure le frère de Pol qui était aussi convoqué après un accrochage avec Miguel Oliveira. « Il nous faut quelqu’un qui a vécu les mêmes sensations que nous éprouvons sur ces motos et qui donc nous comprend ».

Deux poids deux mesures ?

Un autre thème est celui des sanctions, jugées par Espargarò trop dissemblables, notamment en ce qui concerne le calibre et l’importance des pilotes impliqués. « Ce qui me dérange, c’est que les mêmes actions ne sont pas toujours évaluées de la même manière. Une règle est une règle et peu importe si finalement le pilotes tombe ou non ou s’il menait la course ou non ou si un contact se produit entre deux coureurs en lutte pour la vingtième position en Moto3 ou entre Marc Marquez et Valentino Rossi. Nous devons beaucoup améliorer l’équité du traitement accordé aux différents pilotes ».

Cependant, être un Commissaire Sportif n’est pas une tâche facile et les différents contacts en course peuvent avoir de nombreuses interprétations. « Je comprends que ce n’est pas facile pour eux de juger, mais ce n’est pas facile pour moi d’essayer de rentrer dans le top 10 avec Aprilia non plus » termine Aleix Espargaró. « Ce n’est pas facile pour mes ingénieurs de préparer la moto et ce n’est pas facile pour ma femme d’être mère non plus. C’est difficile pour tout le monde et je pense qu’il y a place à l’amélioration pour les commissaires. Ce n’est pas seulement moi qui le pense, nous sommes tous d’accord ». Et dire que ces réunions du jeudi devaient clarifier les choses pour mieux les apaiser…

 

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