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Le pilote Honda Repsol s’est longuement entretenu avec La Gazzetta dello Sport sur sa carrière et son avenir. En voici la traduction que nous vous proposons en deux parties.

PARTIE 2 (Lire la partie 1)

L’arrivée d’Alberto Puig, votre ancien manager, comme team manager du HRC a-t-elle signifié votre fin dans l’équipe ?
Je ne peux pas vraiment répondre. Je ne connais pas les discussions internes, mais le changement de management a probablement amené à diverses réflexions sur la manière d’affronter l’avenir.

Vous avez été le coéquipier de Stoner et de Márquez, deux immenses pilotes.
Cela n’a bien sûr pas été facile. Lorsque l’on a un coéquipier aussi fort c’est compliqué, même si en pilotant la même moto cela montre le niveau que l’on a vraiment. Il fut un temps où le règlement permettait de beaucoup changer la moto (moteur, électronique…). A présent tout est très standardisé et donc plus compliqué. J’ai dû m’adapter à ce qui plaît à Marc, et étant plus sensible que lui, cela a parfois fait la différence. Positivement comme négativement.

En 2019, votre moto sera pilotée par Lorenzo. Aura-t-il du mal ?
Je ne peux pas vous dire.

Pourquoi les négociations avec Yamaha n’ont-elles pas abouti ? Beaucoup pensent que vous auriez été rapide.
J’y ai beaucoup pensé. Mais ensuite les choses ont un peu changé, notamment le fait que cela ne serait pas une moto officielle et que je ne pourrais pas influencer le développement. Cela a joué.

Et vous avez, au contraire, choisi KTM.
Je ne ferai plus de courses. Mon travail consistera à les aider à reprendre du terrain. Ils n’ont pas beaucoup d’expérience et nous essayerons de comprendre dans quelle direction il faut aller le plus vite possible.

Comment voyez-vous votre vie sans les courses ?
Avec un peu moins d’adrénaline. J’ai beaucoup d’idées, mais aucun projet de concret.

En vous remémorant votre travail, la douleur, les victoires… Comment raconteriez-vous votre histoire ?
J’ai fait beaucoup plus que ce que j’aurais imaginé. Lorsque je repense à mes débuts, aux sacrifices de ma famille, ce que j’ai obtenu en 125cc et en 250cc était déjà super. Si je regarde ensuite la MotoGP où j’ai affronté les plus grands en surmontant les problèmes de pneus, de poids de la moto et de mon physique, je suis encore plus fier. Personne n’a jamais vraiment compris le désavantage que cette catégorie a représenté pour moi. Alors au final, je ne peux dire qu’une chose : je suis content.

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