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C’est en tant que dernier vainqueur de Grand Prix MotoGP en date que Jack Miller s’est présenté au Mans, pour l’échéance du calendrier en France. L’officiel Ducati était donc un peu moins sous pression qu’à Jerez et son meilleur temps en FP1 laissait entrevoir un Australien toujours sur sa bonne dynamique espagnole. Mais la FP2 l’a ramené sur terre. Une chute, le froid, le vent, ont calmé les ardeurs de Miller qui se retrouve néanmoins potentiellement en Q2. Mais le leadership chez Ducati a clairement été laissé à Johann Zarco.

La toute première victoire de Miller en MotoGP a eu lieu par des conditions à Assen qui ressemblaient fort à celles qui avaient cours ce vendredi au Mans. Mais il semble que le désormais officiel Ducati en pince plus pour une piste sèche et un ciel dégagé, comme il l’a démontré il y a deux semaines en remportant le Grand Prix d’Espagne. En effet, si la FP1 a été un coup de maître, la FP2 a été un peu plus compliquée à vivre pour l’Australien.

Sur son vendredi sur le Bugatti, l’équipier de Bagnaia leader du championnat et seulement 12e raconte : « il est difficile de comprendre où nous en sommes. Il est également difficile de se faire une idée de la piste. Chaque tour et chaque séance étaient différents. Le vent joue tout autant un rôle que le froid ». Il raconte aussi sa chute : « j’ai attaqué un peu plus entre les virages 6 et 7 et j’étais alors un peu trop exigeant. Mais j’ai quand même pu faire partie du top 10. C’était l’objectif principal », a déclaré l’Australien, qui n’a pas réussi à tout mettre ensemble dans un même tour : « vous pouvez déjà estimer ce qui s’est bien passé et ce qui n’a pas marché. Mais à cause du vent, je ne pouvais pas faire un tour de telle sorte que tout se passe ensemble. Mais je pense que nous ne sommes pas si loin de Fabio, Pol, Maverick et les autres pilotes rapides ».

Jack Miller : « ce sera stressant de toute façon »

Sur son cas personnel, depuis la victoire de Jerez, Jack Miller expertise : « je suis un peu moins stressé, je le remarque. Mais bien sûr, je suis toujours sous pression. Je veux plus. J’aime piloter ici au Mans ». Reste à savoir dans quelles conditions : « peu importe le temps qu’il fera. Ce sera stressant de toute façon. S’il s’agissait d’une course flag to flag, cela dépendrait davantage de moi en tant que pilote. Il s’agit alors du bon timing. Ce serait intéressant car il n’y a pas eu de course comme celle-ci depuis longtemps. Mais je voudrais éviter une telle course ». Et il n’est pas le seul.

Jack Miller France

MotoGP France Le Mans J1 : chronos

Crédit classement motogp.com

 

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