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Le champion du Monde Joan Mir n’a pas vécu une bonne première journée dans ce Grand Prix de France qu’une météo automnale a compliqué. Une chute, une 13e place et un écart de 1s16 sur l’homme de tête Johann Zarco, tel était le bilan de l’officiel Suzuki ce vendredi. Une situation insatisfaisante pour celui qui s’est donné pour objectif de monter sur tous les podiums des courses à venir dans cette saison.

Joan Mir, comme d’ailleurs son équipier Alex Rins, peut se préparer à vivre une Q1 ce samedi, lorsque les qualifications seront lancées dans ce Grand Prix de France. Sur un tracé du Bugatti exigeant en termes de freinage, le Champion du Monde regrette un manque de confiance dans l’avant de sa GSX-RR qui se révèle pour le moment rédhibitoire : « pour être rapide ici, il faut avoir beaucoup de confiance en l’avant. Ce n’est qu’alors que vous pourrez freiner tard, risquer davantage et établir un bon temps au tour. J’ai raté cette sensation agréable parce que les conditions font qu’il n’est pas facile de mettre les pneus à température » commente Joan Mir.

« Comme d’habitude, nous avons trouvé une piste imprévisible ici au Mans », ajoute l’Espagnol de l’équipe Suzuki. Le matin, nous avons roulé dans des conditions humides et je me sentais plutôt bien. Je pense que nous progressons bien et la moto n’est pas mal dans ces conditions. Je suis content. Mais ensuite, dans des conditions sèches, c’était un peu plus difficile. Je n’étais pas totalement compétitif. Mon ressenti avec l’avant n’est pas très bon et quand j’ai essayé de faire un chrono, j’ai complètement perdu l’avant ».

Joan Mir France

Joan Mir : « l’autre moto était réglée différemment, ça m’a mis en colère »

Une chute au virage 8 qui lui donne des regrets : « je m’améliorais suffisamment pour être en Q2, mais j’ai perdu l’avant. C’est la limite de note moto dans ces conditions. J’ai dû passer à l’autre moto. Mais elle était réglée différemment. Cela m’a mis en colère ». Il ajoute : « je trouve ça difficile. Ici, même avec le soleil, la température n’est pas élevée, ce qui signifie moins de sécurité. Le Mans est difficile pour notre moto. L’année dernière, nous avons eu le pire résultat ici sur cette piste. J’ai aimé le parcours dans les autres classes et j’ai aimé piloter ici. Mais maintenant je ne me sens pas bien ».

Alors, pour la course, il est l’un des seuls à espérer en une épreuve sous la forme du flag to flag, ce qui lui donnerait l’opportunité de renverser la tendance sur un coup de poker : « je serais un peu heureux si nous avions une telle course. C’est une expérience dont j’ai besoin en tant que pilote pour me développer. Plus tôt j’ai cette expérience, mieux c’est.  C’est étrange d’échanger les motos pendant une course. Mais je ne suis pas opposé » termine le Champion du Monde de 23 ans.

MotoGP France Le Mans J1 : chronos

Crédit classement motogp.com

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