MotoGP Giacomo Agostini : « de mon temps Marc Marquez serait déjà mort cinq fois »

Giacomo Agostini a apporté sa contribution à un débat que Randy Mamola et qui révèle le regret d’un paddock trop lisse, où tout le monde semble ami. Une couleur pastelle du milieu qui tanche avec les tons vifs que ces vétérans ont connu à l’époque et qui coloraient autant les relations entre les pilotes que les hommes. Un politiquement correct arasant et diluant qui se serait encore accentuer avec la mise sur la touche d’un Marc Marquez qui doit physiquement se reconstruire. Bref tout ça manquerait dramatiquement de charisme…

Giacomo Agostini, à 80 ans, et au palmarès de 15 titres mondiaux qui n’est pas encore près d’être égalé, reste un authentique passionné de moto. Un intérêt tel qu’il ressent en ce moment un manque et cela a commencé depuis que Marc Marquez s’est effacé… Dans des propos relayés sur Tuttomotoriweb, on découvre : « Marc Marquez est comme ça, il se donne toujours à 100%, et j’espère qu’il reviendra comme avant. Marquez est un pilote qui vous fait lever de votre chaise je l’aime personnellement ».

Giacomo Agostini : « Marc Marquez et Fabio Quartararo sont les deux pilotes qui trouvent le moyen de capter mon attention« 

Mais dans son élan, la légende signale que l’Espagnol n’est plus tout à fait unique en MotoGP. Il ajoute en effet : « Marc Marquez et Fabio Quartararo sont les deux pilotes qui avant même le départ d’un Grand Prix, sur la grille, trouvent le moyen de capter mon attention ». Cela étant dit, c’est Marc Marquez qui, seul, lui fait peur… « Un jour, je lui ai dit : avec une chute comme celle-ci, de mon temps tu serais mort cinq fois ».

Là-dessus, il exprime ce regret d’un monde que l’on montre trop parfait : « nous aimons beaucoup de gagnants différents, mais nous voulons voir le protagoniste faire des choses que les autres ne peuvent pas faire. Cassius Clay, Agostini, Eddie Merckx, Maradona, Valentino Rossi, etc. Je ne pense pas que celui qui gagne beaucoup finira par fatiguer. Celui qui gagne attire le public et le fait tomber amoureux ». On notera à ce sujet que les gradins se remplissent de plus en plus de n°20…