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C’est une nouvelle page de son histoire que va écrire, en 2019, le team Tech3. Jusque-là, les Français ont toujours été équipés de machines japonaises. Mais les temps changent et les voilà à présent dans le giron de KTM. Un pari, certes, mais bien calculé. Le patron tricolore explique pourquoi…

Entre Tech3 et Yamaha, c’est vingt ans d’histoire qui nous contemple du haut des 31 podiums conquis. Certes, aucune de ces cérémonies n’a été fêtée de la première marche. Mais tout de même, ça pose une écurie dont la réputation et le savoir-faire ont séduit KTM. Dans des propos relayés par Corsedimoto, le patron explique : « j’ai travaillé avec Honda pendant environ dix ans, puis deux ans chez Suzuki, en 1992 et 1993, puis nous sommes passés chez Yamaha en 1999. Vingt ans se sont écoulés depuis. Et certains mariages durent moins que notre partenariat ».

Sur sa nouvelle orientation, il développe : « j’aurais pu rester avec la Yamaha. Mais ce nouveau défi est très excitant. Bien sûr, beaucoup de gens m’ont dit que j’étais fou et ils me demandent pourquoi j’ai fait ce choix. Mais ce n’est qu’une motivation de plus pour moi. Lorsque nous avons embauché Jonas Folger et Johann Zarco il y a deux ans, nous n’étions pas fous… Je ne dis pas que ce sera facile. Evidemment, nous aurons des moments difficiles ».

Difficiles, certes, mais pas insurmontables, car on sait avec une écurie rouge qu’il peut y avoir une autre vie au-delà des constructeurs de l’empire du soleil levant… « Il y a dix ans, personne n’aurait cru que Ducati aurait fait la moto la plus puissante, car nous avons toujours pensé que les Japonais étaient supérieurs. Mais ils ont montré que c’était possible… Peu importe que vous veniez d’Asie ou d’Europe – a conclu Poncharal – nous devons prendre des décisions sages, investir beaucoup de temps, d’amour et de rêves ».

KTM mettra à disposition de Tech3 deux motos officielles. Ce qu’aucun constructeur du plateau MotoGP ne propose actuellement à ses structures satellites.

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