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Bradl

Cette intervention de Bradl montre que le divorce entre Viñales et Yamaha annoncé pour la fin de cette saison a étonnamment relancé un marché des transferts 2021 qui devait être réduit à la portion congrue. Les grandes manœuvres étaient plutôt attendues pour 2022, date d’échéance théorique des contrats des ténors. Mais l’Espagnol a bouleversé la donne, prenant Yamaha au dépourvu. Car la marque s’interrogeait plutôt sur la succession de Valentino Rossi, et il n’était déjà pas facile de sortir un nom du chapeau d’Iwata. Voilà qu’à présent il faut aussi réfléchir à celle de Viñales. Chez Petronas, on craint de se retrouver avec une perspective sans le moindre pilote à l’horizon. Alors chacun y va de son initiative pour tenter sa chance…

Chez Petronas, on peut se dire, qu’effectivement, les années se suivent et ne se ressemblent pas. En 2020, les couleurs malaisiennes ont été vues à six occasions sur la plus haute marche du podium. Le déroulé de 2021 n’assure pas du même parcours, loin de là, avec un Valentino Rossi en fin de cycle et un Morbidelli au genou opéré. Pire, pour 2022, il n’y a pour l’instant aucun pilote d’assuré !

En effet, au jeu des chaises musicale provoquées par le départ de Viñales au terme de cette campagne, Morbidelli semble parti pour un contrat Yamaha et non plus Petronas, qui cherche le successeur. Voire les remplaçants puisque les chances de retrouver Valentino Rossi semblent asymptotes de zéro. Le paradoxe actuel veut que l’on ne se rue pas sur les belles Yamaha disponibles dans la catégorie reine. La preuve avec le désiré Toprak Razgatlioglu qui devrait rester en WSBK, et sur Yamaha, jusqu’en 2023. Garett Gerloff est en revanche volontaire pour monter en MotoGP. Mais il manque toujours un effectif.

Bradl Marc Marquez

Bradl : « s’il y avait un intérêt de la part d’une équipe, je l’examinerais de près et l’écouterais » 

Depuis, chacun y va de ses allusions et de ses messages sibyllins. Joan Mir en est l’exemple, et depuis la sortie de Stefan Bradl, il n’est plus le dernier en date dans le mouvement. Ainsi, le pilote test Honda a déclaré à ses compatriotes de Speedweek : « s’il y avait un intérêt de la part d’une équipe, je l’examinerais de près et l’écouterais ». Puis il ajoute tout de même : « mais je ne pense pas que ce soit pertinent pour le moment ». La même remarque vaut à propos du fait que Yamaha en MotoGP est lié à Monster alors que l’Allemand est un pilote Red Bull : «  je ne me poserais pas cette question jusqu’à ce qu’une offre arrive de toute façon. Cela n’a pas vraiment de sens d’y penser avant ». Le pilote test Honda termine sur cette réflexion intéressante sur Toprak Razgatlioglu qui a signé pour deux ans plus avec Yamaha, mais en WSBK :  « en WSBK, il doit moins s’entraîner, il est moins sous les feux de la rampe et gagne toujours plus chez Yamaha qu’un rookie MotoGP dans une équipe cliente« .

Bradl

 

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