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Cal Crutchlow Lin Jarvis

On n’a jamais été aussi prêt du grand retour des MotoGP sur la piste, et il sera acté le 5 février avec un « shakedown » qui rassemblera à Sepang les pilotes tests comme le rookie Augusto Fernandez. Un préliminaire qui se prolongera jusqu’au 7. Puis ce sera au tour des ténors dont le créneau s’étendra du 10 au 12 février. Le tout dans une véritable fournaise dont seule la Malaisie est capable d’offrir, à l’instar de ses voisins d’Indonésie et de Thaïlande aussi inscrits au calendrier. Mais le bitume incandescent de Sepang pourra être limé pendant six jours pour un pilote test mobilisé par son employeur. L’un d’eux, Cal Crutchlow, rappelle la facture physique d’évoluer dans de telles conditions…

Être un pilote test est sans doute moins éprouvant que de jouer une saison comme titulaire en MotoGP, mais en ce mois de février, ce sera potentiellement le contraire. La faute aux tests de Sepang. Ainsi, alors que les vedettes, à l’exception de la recrue Augusto Fernandez, ne sont éligibles que pour la sortie officielle de trois jours du 10 au 12 février, les pilotes d’essai seront également en action au Shakedown du 5 au 7 février. En d’autres termes, les testeurs pourraient rouler sur leurs prototypes brûlants en Malaisie, jusqu’à huit heures par jour, pendant les six des huit prochains jours.

Et ce ne sera pas de tout repos. Cal Crutchlow, chez ses compatriotes de crash.net, rappelle ainsi le supplice que cette expédition impose aux protagonistes : « le problème n’est pas seulement la chaleur du moteur de notre propre moto, mais aussi la chaleur qui sort de l’arrière des échappements des autres » commence celui qui fait de essais pour Yamaha.

Cal Crutchlow

Cal Crutchlow : “dans la plupart des sports, il y a un protocole de chaleur. Ici, on se fait exploser à 1 000 degrés…

« Honnêtement, il fait tellement chaud ici. Je n’ai jamais compris pourquoi certains gars sont encore assis dans leurs cuirs deux heures après la course », s’étonne l’Anglais. « Dans la plupart des sports, il y a un protocole de chaleur. Ici, on se fait exploser à 1 000 degrés… ». Sur la moto, ça donne ça : « quand vous portez une combinaison en cuir, respirez dans votre propre casque, avec votre fréquence cardiaque à 200 battements par minute, avec 35 degrés à haute humidité, assis sur une moto à 1 000 degrés qui vous brûle, avec d’autres motos tout autour vous… C’est dur ».

Il mentionne aussi cette donnée : « il a été analysé notre température corporelle qui s’élève rapidement à 40°. Ce sont les mesures les plus extrêmes de tous les sports. Parce que vous portez des cuirs, vous êtes sur une moto chaude. On va bien au-delà de 40° pour toute la course ici. Honnêtement, au premier virage, vous avez plus de 40 degrés de température corporelle dès le premier virage et il vous reste 20 tours. C’est incroyable ! ». Cal Crutchlow conclut : « les gens ne comprennent pas que quand tu roules ici, c’est dur ». Rendez-vous dimanche…

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