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Parmi les divers scénarios et autres mises au point que les pilote MotoGP ont effectué durant trois jours à Sepang, certains, à l’instar de Luca Marini, se sont lancés dans une simulation de course sprint. On rappelle que cette épreuve qui rapportera la moitié des points du Grand Prix du dimanche, se déroulera le samedi à 15h00 sur aussi la moitié de la distance de la course dominicale. Le pilote Mooney VR46 a donc cravaché sa Ducati GP22 durant 20 tours avec des pneus tendres pour se donner une idée de ce qui l’attend. Voici ses conclusions au travers desquelles on ressent comme une inquiétude…

Luca Marini a quitté Sepang et son test de trois jours dédiés au MotoGP qui prépare sa saison 2023 avec le meilleur chrono. Heureux de l’ensemble de son travail et des sensations sur sa GP22, le demi-frère de Valentino Rossi s’est aussi lancé dans une simulation de course sprint. Une expérience qu’il raconte ainsi dans des propos relayés par motorcyclesports :  « mon rythme dans la course de sprint était bon, je suis satisfait car rouler en 1’59 à chaque tour, c’est bon. J’ai également essayé de dépasser certains pilotes, surtout dans le dernier tour, car je pense que la course sprint sera très différente de celle d’une course en solitaire ».

Très différente jusqu’à quel point ? Le coéquipier de Marco Bezzecchi répond : « lorsque vous commencez et que vous savez que vous devez faire 20 tours, vous roulez un peu différemment ». Et au vu de qu’il a ressenti à Sepang, il ébauche ce scénario : « peut-être que dans les trois premiers tours, vous vous battrez avec d’autres pilotes, que vous essaierez de dépasser, que vous tenterez de vous mettre à votre place, car vous savez que tout le monde a un rythme différent. Par exemple, si vous savez que vous avez le cinquième rythme le plus rapide, vous essaierez de vous placer dans cette position et de faire votre course ».

Luca Marini

Luca Marini : « avec dix tours et un pneu plus tendre, les motos généralement en difficulté peuvent faire quelque chose de plus« 

Il ajoute : « il faudra faire attention au pneu arrière, au frein pour ne pas vous faire dépasser, rester dans le sillage, mais pas trop, car la pression du pneu avant augmentera considérablement. Pendant dix tours, je pense qu’il faudra tout mettre en œuvre dans chaque virage parce que la pression des pneus sera bonne et que l’usure des pneus sera bonne. Nous parcourons 20 tours avec un pneu tendre, donc la course de sprint se déroulera également sur un pneu tendre. Et avec ce niveau de pilotes et de motos, je pense que le groupe sera très important — sept pilotes, dix pilotes, nous ne savons pas encore, cela dépend, nous ne le savons pas maintenant, c’est un peu trop tôt — et ce sera une belle bataille ».

Il révèle aussi : « en ce qui concerne les autres motos qui rencontrent des difficultés, avec dix tours et un pneu plus tendre, elles peuvent faire quelque chose de plus ». Une belle foire d’empoigne s’annonce donc et ce sera bon pour le spectacle. Cependant, ce qui est aussi souvent vu en Moto3 dans ce cadre de figure peut aussi inquiéter. Et Luca Marini n’en disconvient pas : « j’espère que ce ne sera pas comme en Moto3 ! Parce que faire comme le Moto3 avec une MotoGP c’est dangereux. J’espère que non, mais c’est possible ».

« J'espère que les courses de sprint ne ressemblent pas à celles de la Moto3 ; en MotoGP, c'est dangereux » — Luca Marini

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