Maverick Vinales

Ce n’est certainement pas depuis la douzième place au classement général provisoire que Maverick Viñales espérait faire le bilan de son parcours à mi-saison. Mais c’est pourtant ainsi. L’officiel Aprilia, qui devait d’autant plus prendre son envol avec le missile RS-GP qu’il avait retrouvé pour cette campagne son chef-mécanicien préféré Manu Cazeaux, présenté comme le facteur X de son box, n’est apparu qu’une seule fois sur les radars et c’était à Portimao. Depuis, le Top Gun lutte contre les vents contraires et recherche les courants ascendants.

Après une deuxième place à Portimao en début de saison de MotoGP, Maverick Viñales n’a plus eu l’occasion de monter sur le podium depuis. Et pour cause : lors des huit premières courses du championnat, le pilote s’est d’abord retrouvé dans une spirale de résultats négatifs.

Il y a bien eu une quatrième place dimanche à Austin, mais le sentiment général est que l’Espagnol ne cesse de décevoir. Une 12e place lors des cinq derniers Grand Prix est son meilleur résultat, le reste se comptant en abandons lors des quatre autres courses du dimanche. Trois septièmes places dans les courses Sprint ne sont pas non plus un grand exploit pour le pilote d’usine de Noale, qui défend cependant toujours l’énorme potentiel qu’il estime avoir en RS-GP.

Maverick Vinales, Aprilia Racing, Motul TT Assen

Maverick Viñales : « nous savons que nous avons beaucoup de potentiel »

Viñales a abordé le sujet en analysant ainsi les huit premières courses de la saison : « nous avons été comme affronter des vents contraire » dit-il, avant de reconnaitre : « c’est un cauchemar mais nous sommes forts, nous sommes forts mentalement. Nous savons que nous avons beaucoup de potentiel. Au Mans, j’ai eu un problème, à Jerez, le moteur est tombé en panne, à Austin, j’ai eu ce drapeau jaune… Ce sont des choses qui peuvent arriver et que nous ne pouvons pas contrôler, elles ne sont pas entre nos mains ».

« Ce qui est entre nos mains et ce que nous pouvons contrôler, c’est d’améliorer la moto sur un tour chrono. C’est ce que nous allons essayer de faire » conclut-il sur motorcyclesports. Et il est vrai qu’Aprilia n’est pas au rendez-vous du statut de challenger de Ducati cette saison. Un rôle qu’à en revanche très bien pris KTM.

© Mateusz Jagielski/Lukasz Swiderek/PSP

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