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Joan Mir

Joan Mir va ouvrir la période Honda de sa carrière déjà ponctuée par deux titres mondiaux. Un avec une Honda en Moto3, et le second en MotoGP avec une Suzuki au terme d’une saison particulière marquée par la crise sanitaire. 14 épreuves sans Marc Marquez sur la grille de départ avaient alors été disputées. Et le vice-champion avait été Franco Morbidelli. Après quatre ans passés sur la docile et performante GSX-RR, c’est maintenant la RC213V qui se présente à lui. Un tout autre animal dont tous ses prédécesseurs au poste en sont revenus. Mais les couleurs Repsol font toujours office de miroir aux alouettes.

Joan Mir ne revendique aussi qu’un seul succès en MotoGP. Dominant en Moto3, impressionnant dans sa seule année Moto2, il certes été titré en MotoGP, mais il y a encore comme un doute. Ce dernier s’explique lorsque l’on fait une comparaison avec son ancien équipier chez Suzuki, Alex Rins. Le gourou de l’équipe Repsol Honda, Alberto Puig, l’a néanmoins quand même préféré à celui qui a notamment remporté deux des trois derniers Grands Prix de la dernière campagne, permettant au team officiel Suzuki de quitter le paddock la tête haute. De fait, le Majorquin a beaucoup à prouver.

Ce week-end débutera la saison 2023 du Championnat du monde MotoGP, qui sera donc la première dans laquelle Joan Mir s’affichera comme pilote Repsol Honda.  Il a déclaré dans un communiqué qu’il s’agissait de la concrétisation d’un moment dont il a toujours rêvé, comme d’autres avant lui … : « il reste quelques jours pour mes débuts avec les couleurs mythiques de l’équipe Repsol Honda. C’est un moment de rêve que d’être sur la grille en tant que pilote pour cette équipe » assure-t-il.

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Joan Mir : « il reste beaucoup de travail à faire« 

Sur son approche de la manche de Portimão, Joan Mir a commenté : « il reste beaucoup de travail à faire, nous avons encore des choses à tester et à améliorer, mais les courses apportent une autre intensité. Voyons ce que nous pouvons faire à Portimão. L’important est de continuer à construire à partir de là où nous avons terminé le test et d’avancer de manière cohérente ».

On rappellera que l’an dernier Honda n’a ramené que deux podiums et pas une seule victoire. Pendant que la RC213V stagne, la concurrence s’améliore continuellement depuis déjà trois ans. Les essais hivernaux ont confirmé que Honda avait encore du chemin à faire pour retrouver son lustre d’antan. Mais Mir ne voit pourtant pas ces couleurs ternir.

Joan Mir se rapproche du moment dont il « rêvait » : ses débuts chez Repsol Honda

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