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Cinq Grands Prix ont été goulûment avalés depuis le mois de juillet et à un rythme effréné. Ce que l’on retient, dans un premier sentiment, c’est que lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent. Un adage que la blessure de Marc Marquez qui s’est imposé une longue convalescence a posé comme hypothèse d’analyse de cette première salve de courses. Mais c’est aller un peu vite en besogne…

En cinq combats, quatre vainqueurs différents ont été recensés. Et trois marques ont triomphé. Yamaha par deux fois, KTM à deux occasion et Ducati une fois. Seulement voilà, même avec Marc Marquez en lice, rien ne dit que l’on n’aurait pas eu une campagne aussi indécise. Car le forfait de l’octuple Champion du Monde ne serait pas la raison de ce scénario. Pour comprendre, il faudrait plutôt chercher du côté de Michelin

Une idée qui est défendue par le représentant du manufacturier unique du MotoGP, Piero Taramasso : « en 2016, Michelin est revenu en MotoGP, les pneus ont changé et ce qui se passe maintenant est arrivé. Il y avait 9 vainqueurs différents cette saison, maintenant nous sommes 4 courses sur 5 » signale-t-il. « Maintenant, nous avons introduit un nouveau pneu, qui se comporte différemment du précédent, donc tout le monde devra travailler sur chaque piste pour trouver le bon endroit et celui qui réussira gagnera ».

« Cette situation me rappelle 2016 »

« Si vous vous souvenez, nous sommes passés de 9 vainqueurs en 2016 à 5 en 2017 puis à 3 en 2018. La situation s’était stabilisée car nous étions avec le même pneu depuis 3 ans et demi, je ne suis pas étonné que certains pilotes se sentent désormais un peu bouleversés » développe le représentant Michelin.

« Vous devez travailler sur chaque piste, vous ne pouvez pas trouver une configuration magique qui fonctionne partout. Chaque piste a des caractéristiques différentes, comme la configuration et le niveau d’adhérence, c’est normal. Le pilote qui parviendra à trouver un moyen de faire fonctionner les pneus sur chaque piste sera celui qui remportera le championnat, et chapeau à lui. Cette situation me rappelle 2016 » termine Piero Taramasso qui ne relève donc pas l’absence de Marc Marquez comme le fait majeur du suspens qui est de mise cette année…

 

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