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Ce dimanche, à 15h00, c’est à un Grand Prix d’Autriche virtuel auquel on assistera. Dix pilotes derrière une Playstation vont tenter de maîtriser au mieux leur avatar sur un Red Bull Ring numérisé. S’il n’y avait pas une pandémie de coronavirus qui reformate l’échelle de nos valeurs, on trouverait ça pathétique. Seulement voilà… Cependant, de la même Autriche nous viennent de vraies voix encourageantes d’un gouvernement qui ne rejette pas l’idée d’un Grand Prix de Formule 1 en juillet. Alors pourquoi pas le MotoGP en août ?

Pour des raisons qui seront à éclaircir au bilan de ce fléau de coronavirus, l’Autriche fait face à cette pandémie d’une meilleure façon que d’autres pays. Ce qui ouvre des perspectives de sortie d’un confinement aux airs de chronique d’une mort économique et sociale annoncée.

Alors que les mauvaises nouvelles n’ont de cesse de se succéder, le gouvernement autrichien ouvre la possibilité de courir le F1 GP à Zeltweg le 5 juillet, à huis clos. Le ministre des Sports, Werner Kogler, a déclaré à la presse nationale que faire courir le Grand Prix à huis clos à cette date était un plan « imaginable, même si les organisateurs doivent savoir que tous les règlements sanitaires devront être respectés. »

On rappellera à ce titre que le chancelier autrichien Sebastian Kurz a déclaré qu’aucun événement ne se tiendra en Autriche avant la fin du mois de juin. Le gouvernement évaluera les conditions au plus tôt fin avril, en fonction évidemment de la tendance de la pandémie.

Si le Grand Prix d’Autriche arrive à être organisé, à huis-clos, le 5 juillet, une autre course pourrait se tenir au même endroit le 12 du même mois. De fait, si la Formule 1 arrive à ses fins, Dorna devra réfléchir à faire de même pour son Grand Prix MotoGP attendu pour le 16 août. Même si courir sans public est un sacrifice pour le promoteur. A suivre…

 

 

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