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Il est connu qu’il faut se méfier d’une bête sauvage blessée. Elle est alors plus que jamais redoutable et il ne vaut mieux pas s’en approcher. Maverick Viñales a adopté un sanglier comme logo de son casque. Et le goret est de très mauvaise humeur. A chaque question sur ses contre-performances notables à Valence ce week-end, il rue dans les brancards et renvoie chez Yamaha. Hier, vendredi, il pensait toucher le fond. Puis il y a eu ce samedi…

Une journée de chien, une humeur de cochon et on le serait à moins en constatant que l’on est treizième et sur la cinquième ligne sur un circuit où, lors de l’intersaison, on roulait une seconde plus vite… Les trois victoires conquises après les cinq premiers Grands Prix sont loin. Maintenant, il faut s’arracher pour entrer en Q.2. Et même dans ce cas, ce n’est pas suffisant.

Alors, au moment de faire le point, Viñales se lâche : « je n’ai toujours aucune explication à donner. Il faut demander à Yamaha. Les datas montrent carrément que nous sommes sur le mauvais tracé avec les mauvais réglages ! On a beau modifier la moto, elle se comporte toujours de la même façon. On ne peut pas la freiner correctement. On a connu des problèmes durant les dernières courses, mais on ne s’est jamais retrouvé aussi loin au classement ».

« De la première place lors des tests d’intersaison sur ce circuit, je me retrouve vingtième au terme de la FP4. Comme pilote je suis déçu et frustré. J’espère que l’équipe l’est tout autant ». Une remarque qui semble indiquer qu’il y a comme un doute. Ambiance !

« L’adhérence est bonne, mais c’est le freinage le problème. La moto est très difficile à arrêter. Dès que je la penche dans le virage, elle ne veut pas aller dans le virage. C’est la difficulté. On a pu compenser ce phénomène sur certains circuits. Mais c’est impossible ici ». Il poursuit : « je ne suis pas au fond du trou. Je suis venu ici avec de belles intentions, une grande motivation pour finir la saison d’une manière positive. Mais c’est difficile car se retrouver si loin n’a rien de normal ».

Un malaise si grand que se pose carrément la question de 2018 : « j’espère qu’ils vont tout changer, parce que rien ne marche. Cela fait deux jours que j’essaie tout ce que je peux essayer et ça ne marche pas. On ne peut pas gagner deux secondes en changeant simplement les réglages ».

Pendant ce temps, Rossi serrait les dents, se classait dixième et évitait la Q.1 pour finir septième ses qualifications. En silence…

#ValenciaGP MotoGP J.2 : Chronos

1 93 Marc MARQUEZ Honda 1’29.897
2 5 Johann ZARCO Yamaha 1’30.246 0.349 0.349
3 29 Andrea IANNONE Suzuki 1’30.399 0.502 0.153
4 99 Jorge LORENZO Ducati 1’30.460 0.563 0.061
5 26 Dani PEDROSA Honda 1’30.589 0.692 0.129
6 51 Michele PIRRO Ducati 1’30.764 0.867 0.175
7 46 Valentino ROSSI Yamaha 1’30.848 0.951 0.084
8 41 Aleix ESPARGARO Aprilia 1’30.857 0.960 0.009
9 4 Andrea DOVIZIOSO Ducati 1’30.961 1.064 0.104
10 42 Alex RINS Suzuki 1’30.972 1.075 0.011
11 44 Pol ESPARGARO KTM 1’31.044 1.147 0.072
12 43 Jack MILLER Honda 1’31.190 1.293 0.146
Q1 Results:
Q2 44 Pol ESPARGARO KTM 1’30.893
Q2 41 Aleix ESPARGARO Aprilia 1’30.913 0.020 0.020
13 25 Maverick VIÑALES Yamaha 1’31.030 0.137 0.117
14 53 Tito RABAT Honda 1’31.197 0.304 0.167
15 9 Danilo PETRUCCI Ducati 1’31.216 0.323 0.019
16 35 Cal CRUTCHLOW Honda 1’31.297 0.404 0.081
17 38 Bradley SMITH KTM 1’31.300 0.407 0.003
18 17 Karel ABRAHAM Ducati 1’31.325 0.432 0.025
19 36 Mika KALLIO KTM 1’31.361 0.468 0.036
20 8 Hector BARBERA Ducati 1’31.487 0.594 0.126
21 19 Alvaro BAUTISTA Ducati 1’31.578 0.685 0.091
22 45 Scott REDDING Ducati 1’31.625 0.732 0.047
23 76 Loris BAZ Ducati 1’31.775 0.882 0.150
24 22 Sam LOWES Aprilia 1’31.816 0.923 0.041
5 60 Michael VAN DER MARK Yamaha 1’32.504 1.611 0.688

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