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L’annonce était attendue depuis que le MotoGP avait dû faire une croix sur son Grand Prix du Qatar. Mais une nuance la distingue de celle des Grands Prix. En effet, le paddock du WSBK n’ira pas sur le tracé de Losail y vivre le second rendez-vous de son calendrier, brillamment entamé à Phillip Island le week-end dernier. Cependant, contrairement au MotoGP, on ne parle pas d’annulation, mais bien d’un report. Explication.

Au vu des restrictions d’entrée au Qatar en raison de la propagation d’un coronavirus qui n’encourage pas à recevoir les personnes venant notamment d’Italie, le MotoGP s’est résigné à se passer de son échéance qatarie qui devait lancer les hostilités. Le WSBK devait suivre dès le 13 mars, et comme il y a autant d’Italiens dans son paddock que dans celui des Grands Prix, voire même plus, il était fatal que la catégorie subisse les mêmes affres.

Cependant, la FIM et Dorna ont communiqué que le rendez-vous serait reporté à une date non encore fixée. On ne parle donc pas d’annulation. Ces dernières saisons, le Qatar terminait la saison du Superbike et, exceptionnellement cette année, Losail marquait le deuxième meeting du calendrier. Il y a donc du temps pour réfléchir à une autre période pour la visite, d’autant plus que le calendrier des catégories dérivées des machines de série est moins contraint que celui des Grands Prix. On rappellera que le WSBK comporte treize manches, contre vingt meetings en MotoGP.

Sauf catastrophe, qui n’est sûrement pas à souhaiter, Losail se déroulera plus tard et l’organisation fera connaître la date exacte dès qu’un accord sera trouvé. La situation étant liée à la propagation du coronavirus, il est donc concevable qu’il faille patienter plusieurs mois avant de pouvoir courir au Qatar. La manche pourrait se jouer vers la fin du championnat 2020. Des communications sont attendues dans les prochaines semaines. Les pilotes, quant à eux, seront de retour sur la piste fin mars à Jerez de la Frontera, en Espagne.