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Champion du Monde Superbike en 2001 sur une 996 R, 2006 sur une 999 F06 et 2008 sur une 1098 F08 (F pour Factory, ou Usine), l’Australien a réalisé ses rêves de jeune peintre en bâtiment qui craqua un jour en passant devant la vitrine d’un concessionnaire Kawasaki et se lança alors dans la course.

C’était par la suite chez Ducati qu’il devenait un des pilotes les plus titrés du Championnat du Monde Superbike. Troy s’occupe actuellement de la carrière de son fils Oli, qui a choisi comme lui la moto, tandis que son autre fils Mitch s’est lancé dans la boxe.

Bien sûr, chez Ducati on suit avec intérêt l’évolution de la carrière de Junior, que le staff du constructeur bolognais connait déjà depuis longtemps.

Selon le directeur sportif de Ducati, Paolo Ciabatti, « Je connais Oli depuis sa naissance, parce que (Davide) Tardozzi, Ernesto Marinelli et moi avons une relation avec Troy Bayliss qui va au-delà du professionnel. »

« Nous avons passé des vacances ensemble et j’ai souvent visité son domicile à Monte Carlo lorsqu’il y vivait »  a expliqué Ciabatti à  Sebastian Fränzschky et Matteo Nugnes de Motorsport-total.com.

« Je me souviens de ce petit garçon avec les mêmes yeux bleus que son père, qui faisait déjà des choses folles sur son tricycle quand il n’avait que deux ou trois ans. Contrairement à son frère Mitch, qui boxait, Oli était déjà un petit clone de son père. Je sais que Troy lui a beaucoup appris. »

Au début de la saison WSBK 2020, les équipes du Championnat du Monde Supersport ont rencontré les équipes du championnat australien, qui ont participé au programme des courses annexes à Phillip Island. Oli Bayliss était également présent avec une Yamaha R6. Avec la pole position, deux victoires et une deuxième place, Bayliss s’est mis en position de force et a quitté l’État de Victoria en tant que leader du championnat national.

« Il a bien commencé le Championnat d’Australie à Phillip Island, mais il est encore tôt car il est très jeune. Je pense qu’il a 16 ans et demi, pas encore 17, mais il va bien. Nous en parlons beaucoup et Troy demande également conseil à Davide Tardozzi. »

« Je pense que l’idée est que s’il est gagnant en Australie, nous devons réfléchir à ce que nous pouvons faire pour lui en Championnat du Monde, que ce soit en Supersport ou en Moto2 », commente Ciabatti.

« Nous devons voir s’il a le talent de son père et s’il peut commencer plus tôt », précise le directeur sportif de Ducati. « Par rapport à son père Troy Bayliss, Oli Bayliss a certainement un avantage décisif : il a commencé à courir beaucoup plus tôt. »

« Si vous vous souvenez, le bon Troy, qui n’avait pas de budget, était peintre et a commencé à courir à 27 ans. Il a perdu la plus grande partie de sa carrière parce qu’il n’avait pas les moyens financiers de s’offrir des motos de course. »

« Oli, lui, a la chance d’avoir un père qui a bien gagné sa vie durant sa carrière. Il est jeune, son père le soutient, et il se porte bien. »

Photos © Famille Bayliss

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