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Alex Rins

Avec la certitude d’être liquidée par son employeur à la fin de l’année, avec un pilote titulaire en moins soit en l’occurrence un Joan Mir blessé, le team Suzuki s’est présenté sur son sol du Motegi pour son Grand Prix national du Japon avec Alex Rins et la la ferme intention d’en finir avec les coups du sort. Hélas, le malheur s’est encore abattu sur les servants de la GSX-RR, avec même un moteur qui a pris feu tandis que l’autre moto devait en rester là à cause d’une jante endommagée. L’adieu aux armes devant son public a tourné au double abandon pour cette équipe qui n’a jamais mérité tout ce qui lui est tombé sur la tête depuis l’annonce de son euthanasie à Jerez…

C’est un Alex Rins dépité qui commentait avec un certain cynisme la fin prématurée de son Grand Prix du Japon avec sa Suzuki blessée : « nous avons encore une fois eu beaucoup de chance, comme nous l’avons souvent été cette année ». Pour l’Espagnol, c’est une jante avant endommagée faisant perdre de la pression au pneu qui l’a obligé à capituler en rase campagne : « ça devait être comme ça pour Bastianini en Autriche » explique l’Espagnol, rappelant ainsi la chute de l’Italien au Red Bull Ring que beaucoup avaient faussement attribué à la pression d’être alors encore en concurrence avec Jorge Martin pour la Ducati rouge.

Alex Rins raconte comment il a pu en arriver là : « j’ai pris un bon départ car j’ai pu gagner beaucoup de places. Le virage 3 était vraiment serré, j’ai donc dû passer fort sur le vibreur. Tout se passait plutôt bien, mais j’ai remarqué que j’avais plus de problèmes avec le pneu avant tour après tour ».

Alex Rins : « je risquais de chuter à chaque virage »

« J’ai dû attraper beaucoup de mouvements de la moto pour éviter de tomber » se souvient-il. « Au bout d’un moment, j’ai décidé d’aller aux stands parce qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec la moto ou les pneus. J’avais l’impression que le pneu se dégonflait petit à petit. J’ai perdu beaucoup de positions et je risquais de chuter à chaque virage », dit encore Rins. « En analysant les données, nous avons réalisé qu’après quatre ou cinq tours, le pneu avant commençait à perdre de l’air. Il semble que nous ayons eu un pneu crevé ou la jante tordue. Vraiment une catastrophe ».

« J’aurais aimé que les choses se passent différemment, notamment pour récompenser les supporters dans les tribunes, mais malheureusement ce n’était pas possible » regrette l’Espagnol de 26 ans. « Nous avions un bon rythme. Tout le monde n’était pas sûr du choix des pneus car il y avait si peu de temps pour se préparer. Mais c’est comme ça. C’est juste dommage que nous n’ayons pas obtenu de résultat pour Suzuki lors de la dernière course au Japon. Tsuda a eu un incendie. Maintenant je pars directement en Thaïlande, ça m’aide à repartir dans ma tête », a motivé le futur pilote LCR Honda.

Mentionné, Takuya Tsuda a de son côté commenté : « j’ai pris un bon départ mais ensuite j’ai commencé à ressentir quelque chose d’étrange avec le moteur, en l’occurrence une baisse de puissance. Puis le feu s’est déclaré et j’ai dû m’arrêter. Le feeling avec le châssis était bon, donc finir la course de cette manière était vraiment décevant. Cependant, dans l’ensemble, j’ai eu une expérience très positive ce week-end et je tiens à remercier l’équipe de m’avoir donné cette opportunité ».

MotoGP Japon J3 : classement

Japon

Crédit classement motogp.com

 

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