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MotoGP pilotes

Hier, nous nous sommes intéressés aux pilotes MotoGP qui se sont illustrés sur ce début de saison – cliquez ici pour retrouver l’article en question. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur ceux qui, à l’inverse, ont déçu, ou n’ont pas été à la hauteur des attentes. Comme hier, l’article suivra un plan simple, à raison d’un pilote par partie. Vous pouvez, bien sûr, donner votre avis en commentaires et me donner les noms de ceux qui vous ont laissé de marbre.

À savoir que Brad Binder a déjà fait l’objet d’un autre papier, que vous pouvez retrouver en cliquant ici. Cependant, croyez bien qu’il aurait eu une place de choix aujourd’hui.

 

La comparaison douloureuse

 

Hormis Binder, presque hors catégorie tant la chute fut rude en seulement deux ans, je crois que Pecco Bagnaia est ma principale déception de ce début de saison. Il faut reconnaître qu’il n’est pas si mal placé que ça au classement général, et que sa troisième place semble assez difficilement prenable par un Bezzecchi ou un Di Giannantonio. Oui, il a eu quelques moments de gloire, qui se résument à une pole position et une victoire.

J’ai déjà évoqué son cas dans un article similaire, mais je voudrais ajouter un point d’analyse qui me semble important – vous pourrez retrouver toutes les autres informations dans ledit papier. Personnellement, ce qui me déçoit, c’est qu’il est en partie responsable du manque de spectacle cette saison. Sa performance et l’ennui provoqué par les courses sont directement corrélés, et je crois qu’inconsciemment, cela joue en sa défaveur. On attendait le meilleur duel depuis le début de la décennie en 2025, mais Marc Marquez évolue simplement dans une autre dimension. Ceci diminue naturellement l’amplitude des exploits réalisés quand l’Espagnol n’avait pas tel matériel et que l’Italien gagnait souvent, de 2022 à 2024. Espérons, pour le sport, qu’il retrouve rapidement son niveau d’antan.

 

MotoGP pilotes

La question, c’est : peut-il faire mieux ? Peut-il battre Marquez à motos égales ? Photo : Michelin Motorsport

 

Adaptation difficile

 

À la lecture des résultats de cette saison, il est bien difficile de croire qu’Enea Bastianini jouait des victoires l’année dernière. La différence de niveau est abyssale, à tel point qu’il lui fallut se remettre en question. Il est, de loin, le moins bon pilote KTM au classement général (17e), et se fait surclasser par son coéquipier Maverick Vinales. On savait que l’adaptation était le point fort de « Top Gun », mais quand même, certains des résultats de « Bestia » en qualifications étaient carrément indignes de son rang !

En un sens, ce n’est pas si inquiétant que ça. Premièrement, car l’adaptation à une moto peut être plus difficile pour certains que pour d’autres, et nous ne sommes qu’à la mi-saison. Deuxièmement, car il sort d’un excellent Grand Prix de Tchéquie. Il a des circonstances atténuantes et montre des progrès, d’accord, mais c’est difficile de ne pas le qualifier de déception au vu de la différence de forme entre l’année dernière et celle-ci.

 

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Bastianini a battu Jorge Martin en duel deux fois l’année dernière. Photo : Michelin Motorsport

 

Dans le même bateau

 

Cette partie ne parlera pas d’un, mais de deux pilotes à la fois. Deux éléments au profil et à l’histoire tellement similaires qu’il est souvent impossible de les départager : Alex Rins et Miguel Oliveira. Les deux ont presque la même expérience depuis leur arrivée en mondial, et malheureusement, je crois que la fin est proche pour l’un comme pour l’autre. C’est « moins pire » pour Rins qu’Oliveira, donc débutons par l’Espagnol. Lui qui est chez Yamaha depuis 2024 n’arrive toujours pas à intégrer le top 10, et ce, même quand les conditions lui sont favorables. Fabio Quartararo, trois ligues au dessus, est 60 points devant au classement alors qu’il cumule trois abandons le dimanche et Rins aucun ! Même Jack Miller est passé devant lui, le tout sans même forcer son talent.

Puis vient le cas Miguel Oliveira, encore plus inquiétant. Le Portugais a encore été miné par une blessure en Argentine, qui l’a éloigné des circuits. Mais depuis son retour, rien ne va plus. On ne le voit même pas à l’écran, et je n’ai quasiment aucune image de lui sur la Yamaha Pramac en tête. Rendez-vous compte : Lorenzo Savadori est devant au classement général, alors qu’il n’a disputé qu’un Grand Prix de plus ! Honnêtement, je ne vois même pas comment il pourrait rebondir ailleurs à la fin de l’année.

Pour finir, je ne parlerai pas de Joan Mir, car, même s’il est passé derrière Luca Marini en termes de rythme de course, il faut reconnaître qu’il a manqué de chance lors des dernières manches. De plus, j’ai déjà beaucoup écrit sur lui également – cela ne veut pas dire qu’il n’est pas une immense déception au vu de son talent et de son palmarès.

Que pensez-vous de ma sélection ? Donnez-moi la vôtre en commentaires !

Pour rappel, cet article ne reflète que la pensée de son auteur, et pas de l’entièreté de la rédaction.

 

Miguel Oliveira n’a marqué que six points pour l’instant. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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