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Dans la procédure initiée contre Ducati par quatre constructeurs qui tourne à la guerre ouverte au fur et à mesure que le temps passe, on compte deux marques japonaises et deux blasons européens. Ducati est aussi une usine du vieux Continent, un rapprochement géographique que souligne un Gigi Dall’Igna droit dans ses bottes. Et dont les différentes prises de position confirment à chaque fois un peu plus que cette histoire de déflecteur contesté laissera des traces…

Et encore, on n’a pas encore le verdict ni les conséquences collatérales qu’il engendrera, dans un sens comme dans l’autre. Mais tant le fond que la forme émeuvent dans cette histoire qui a éclipsé, hélas, les exploits sportifs des pilotes.

Ainsi, le directeur général de Ducati Corse pointe du doigt les deux autres constructeurs européens qui se sont embarqués dans cette aventure : « je ne sais pas pourquoi KTM et Aprilia se sont joints aux plaignants. Je ne sais pas s’ils ne font que suivre Honda ou s’ils veulent créer un précédent. J’ai du mal à comprendre ces deux-là. J’ai tendance à comprendre cela de la part de nos concurrents directs ». On notera que la cible est toujours Honda, visiblement pointé du doigt comme l’instigateur de cette fronde.

Cependant, le sens patriotique ou régional a aussi ses limites du côté de la fronde. Car Yamaha, le Japonais, n’a pas suivi Honda et Suzuki… « Nous n’avons pas encore beaucoup échangé avec Yamaha. Je ne sais pas pourquoi ils ne participent pas à cette réclamation. Peut-être est-ce dû au fait que les dirigeants de Yamaha ont participé aux discussions sur les règles dès le début et à la nécessité, à notre avis, de résoudre ces problèmes de manière différente ? ».

On rappellera que Yamaha a été le premier à monter un déflecteur sur un bas oscillant. Mais c’était sous la pluie, à Valence.

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