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Chicho Lorenzo n'a que des beaux mots pour Brivio

Des crises mondiales, le MotoGP en a traversé. La précédente avant celle, sanitaire, du coronavirus, avait été financière. Nous étions en 2008 et les années qui ont suivi ont vu Kawasaki quitter la scène des Grands Prix, suivi par Suzuki. Cette fois, c’est une pandémie qui infecte la matrice et c’est plus grave. On peut donc craindre des conséquences à venir. Cependant, Carmelo Ezpeleta, patron du promoteur Dorna, a déjà juré qu’il ne s’inquiétait nullement de possibles départs parmi les six constructeurs. Pour autant, ils compteront leurs sous. La preuve avec …Suzuki.

La saison n’a pas encore pu démarrer, mais déjà, on fait les comptes des dégâts causés par le coronavirus. Un bilan d’étape qui impose une évidence : il va falloir faire des choix budgétaires. Davide Brivio, qui est à la tête sur le terrain du projet Suzuki en MotoGP le reconnaît : « Suzuki nous a demandé de garder le budget bas cette année et d’essayer de réduire les coûts. D’une certaine manière, ce n’est pas si difficile, car si nous ne voyageons pas et ne courons pas, nous dépensons également moins d’argent. »

« Mais que ce soit suffisant ou non n’est pas clair. Nous sommes en contact permanent avec la direction de Suzuki et essayons d’estimer quels seront les coûts cette année. Je pense que tout le monde aura moins de budget cette année et probablement l’année prochaine également », a révélé le chef d’équipe.

Du coup, doit-on s’inquiéter ? Le même Brivio rassure avec Vanessa Georgulas sur Speedweek.com : « en prolongeant les contrats avec Álex Rins et Joan Mir, la direction de Suzuki a montré un signe positif dans cette situation délicate. Cela nous fait regarder l’avenir avec confiance. Parce que cela signifie que cette entreprise a l’intention de continuer en MotoGP », a expliqué l’italien, qui devra néanmoins se serrer la ceinture.

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