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En ce jeudi 24 septembre, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis Barcelone en prélude au Grand Prix de Catalogne.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si la première partie est traduite de l’anglais (vouvoiement).


Johann Zarco : « Tout va bien après ces deux courses consécutives à Misano. Sur le chemin de Barcelone, j’ai pu m’arrêter à la maison et y passer deux nuits, ce qui était bon. Maintenant, je suis ici et je m’attends vraiment à un meilleur résultat car le travail que nous avons fait pendant deux semaines à Misano était bon mais n’a pas encore payé en course, et c’est un peu dommage. J’espère donc pouvoir faire un pas en avant ici car c’est un endroit où j’ai pu bien performer à de nombreuses reprises. Il y a également moins de virages serrés, ce qui correspond mieux à mon style de pilotage, donc j’espère vraiment faire un bon pas en avant ici à Barcelone, en partant sur un élan positif et en allant jusqu’au bout. Pourquoi pas faire un super truc ? »

Pensez-vous avoir encore une chance d’obtenir la Ducati officielle ?

« Si je gagne, oui (rires) ! Pourquoi pas ? Mais quoi qu’il en soit, j’aurais une moto d’usine l’année prochaine dans les deux cas : seule la couleur change et différentes choses aussi. Nous verrons. Nous verrons ce que nous pourrons faire ici puisque, comme ils l’ont dit, ils veulent attendre trois courses. Clairement, ce que j’ai fait à Misano comparé à Pecco n’est pas suffisant car il a bien fait le travail pour obtenir la moto Factory. Nous verrons, mais je ne pense pas trop à ça. »

La situation sanitaire semble s’aggraver. Pensez-vous que le championnat pourra aller à son terme ?

« Ce sera un problème, mais je suis un peu contre tout ça : Je déteste toutes les règles que nous avons. Si nous devons arrêter les courses, ce sera merdique. Nous sommes manipulés (rires). »

Votre moto est-elle la même que celle de Tito Rabat ?

« Avec Tito, nous avons commencé avec la même moto, puis après quelques tests après Jerez, Ducati a pu m’aider avec différentes choses. Puis, à Misano, j’ai eu des choses vraiment différentes, donc oui, je ne peux pas dire que j’ai la même moto que Tito. C’était la même chose au début puis dans l’esprit de Gigi, si un pilote mérite vraiment de bonnes choses, il essaie de l’aider durant la saison en lui donnant un peu plus. Je n’ai donc pas la même moto, et j’ai même eu plus d’évolutions que ce qui était planifié pour cette saison. »

Savez-vous déjà quelle est la décision de Ducati quant à votre avenir ?

« Non, non, je ne sais pas. Je pense que même moi je saurai après la Catalogne comment les choses vont se passer. »

Comment va ton poignet ?

« Pas mal ! Ça progresse bien ! Après, il faut voir l’évolution mais je pense que pour le petit ligament qui reste gênant, et qui risquerait d’être gênant très longtemps, il faudra faire une petite infiltration la semaine prochaine, pour pouvoir mieux enchaîner les trois semaines qui vont suivre, avec Le Mans et les deux Aragón. Mais je ne sens pas de gros points faibles de ce côté-là. »

La succession des Grands Prix consécutifs a-t-elle une conséquence sur la forme physique, ou récupères-tu à chaque fois en deux jours ?

« Non, ça va bien. C’est même un rythme intéressant par rapport au temps perdu et aux sensations que je devais retrouver : C’est bien tombé, ce calendrier ! »

Tu as roulé ici avec la Panigale ?

« Oui, et par rapport à toute l’équipe de la VR46, on va dire que j’ai un peu plus l’avantage du terrain. »

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