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Catalogne

Cela restera une des images de ce Grand Prix de Catalogne et sans doute sera-t-elle aussi diffusée lorsque le bilan de la saison sera effectué. Il s’agit de celles montrant un Fabio Quartararo la poitrine à l’air en pleine course. Une scène que le règlement rend a priori impossible car le pilote doit rouler en compétition avec son équipement porté en bonne et due forme. Il en va de sa propre sécurité, ce à quoi la Direction de Course doit veiller. Or, elle a été aux abonnés absents…

A tout le moins, cette histoire de combinaison ouverte aura démontré une fois de plus qu’entre la Direction de Course et les pilotes ou les chefs d’équipe, on a du mal à se comprendre. Heureusement, Fabio Quartararo n’a pas eu à connaître les affres de la chute alors que sa combinaison était carrément ouverte, et donc dangereusement inutile en cas d’accident. L’officiel Yamaha le savait. Mais c’est un pilote qui joue un titre mondial et en l’occurrence, il était en lutte pour un podium.

Un contexte qui fait qu’un compétiteur ne s’arrête jamais de lui-même. Jack Miller, sur le sujet, est d’ailleurs très clair : : « nous, les pilotes de course, ne nous soucions pas de notre sécurité, nous pensons juste à notre résultat. Alors quelqu’un doit prendre soin de nous parce qu’on ne peut pas nous faire confiance ». Les frères Espargaró, en livrant leur sentiment, confirment qu’un pilote n’a pas les mêmes priorités une fois dans l’arène avec sa moto : « si cela se produit pendant la course, que voulez-vous faire : l’arrêter ? Serait-ce juste parce que quelque chose se serait cassé dans la fermeture ? » Pol est d’accord avec lui : « j’aurais fait de même et j’aurais continué. Il n’a pas ouvert la combinaison volontairement. Ce n’est pas à moi de décider des drapeaux noirs. Mais nous en parlerons certainement à la prochaine Commission de Sécurité ».

Zarco

Zarco : « ce n’était pas dangereux pour nous, mais pour lui »

On rappellera que, pour le moment, rien n’est confirmé ou infirmé au sujet d’une fermeture déficiente ou d’une ouverture initiée ou pas par le pilote, des hypothèse avancées par les frères Espargaró dans leur démonstration. Alpinestars ne manquera pas de livrer son expertise plus tard.

Mais quid du drapeau noir ? Oliveira a déclaré : : « chaque fois qu’il s’agit de la sécurité des pilotes, la direction de course doit s’en occuper. Dans ce cas, cela aurait été pour sa propre sécurité ». Le compatriote Johann Zarco dauphin du Portugais ce dimanche et second de Quartararo au championnat a quant à lui commenté : « ce n’était pas dangereux pour nous, mais pour lui. Nous ne sommes pas autorisés à piloter avec une combinaison en cuir ouverte. Donc un drapeau noir pour des raisons de sécurité aurait eu du sens » assure Zarco. Mais où était donc la Direction de Course ? A sa grande priorité qui est de surveiller les limites de la piste puisque l’officiel Yamaha a eu trois secondes de pénalité pour ne pas les avoir respectées alors qu’il était en difficulté avec sa combinaison…

MotoGP Catalogne Barcelone J3 : classement

Crédit classement motogp.com

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