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On n’aura décidément jamais de cesse de s’extasier sur le rythme de croissance aux airs de génération spontanée d’un team Petronas Yamaha parti d’une feuille blanche. De vie d’esprit, il est devenu concret avec l‘opportunité d’embaucher Pedrosa puis Lorenzo avant de changer complètement de braquet. Les moyens sont là, l’encadrement aussi avec des anciens de l’équipe officielle retaillée. Mais encore fallait-il orchestrer tout ça et s’en remettre au verdict de la piste. Qui se montre plus que clément.

Il n’a pas fallu longtemps à l’équipe présentée comme malaisienne pour faire sa place en MotoGP. Morbidelli fait son travail et Quartararo joue la révélation, mais au classement général des deux premiers Grands Prix, on ne trouvait que l’un ou l’autre dans les points. A Austin, ils ont été à l’unisson. Mieux, ils se sont même intégrés dans le top 10. Le Français a fini septième un Grand Prix des Amériques que Morbidelli a terminé cinquième. De gros points donc pour le team satellite Yamaha.

Un bilan qui satisfaisait forcément le team manager Wilco Zeelenberg : « je suis très heureux de notre travail effectué à Austin et de ses résultats. Nous avons finalement pu marquer des points avec les deux pilotes, ce que nous n’avions pas réalisé lors des deux premiers tours du championnat. Et ça fait du bien ».

« Pour Morbidelli, notre objectif était le top 6, et ce résultat lui donnera certainement un coup de pouce en termes de motivation. Chez Fabio, nous visons le titre de « recrue de l’année » et il est maintenant en tête du classement. C’est donc un très bon moment pour nous. J’espère que nous pourrons continuer ce travail à Jerez et aller encore plus loin ». Genre un podium ?

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