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Aleix Espargaró avait pourtant prévenu : le résultat en Aragon était inespéré et une hirondelle n’annonce jamais le printemps. Et en effet, la Thaïlande a été un brutal retour sur terre pour les hommes à la RS-GP. Seizième temps pour l’Espagnol et carrément le dernier pour son équipier Scott Redding. Du coup, au moment de faire le bilan à Buriram, ça taille sur l’usine de Noale…

Aleix Espargaró avait beau s’y attendre, la déception est de mise et laisse un goût amer. Une tristesse qui serait même teintée d’un léger ressentiment… « La FP3 n’a pas été mauvaise car j’ai plusieurs fois réussi à faire des tours en 1’31. Et puis nous n’avons fini 0,172 seconde d’une entrée d’office dans la Q.2. Les différences de temps sont extrêmement proches les unes des autres ici. Mais je ne peux pas rouler plus vite car, comme toujours, nous souffrons beaucoup des mauvaises performances du moteur. Et 50% de ce circuit est constitué de lignes droites. C’est pourquoi nous souffrons beaucoup ».

A partir de là, il se lâche… « A l’accélération, nous manquons de puissance, en particulier dans les courbes 1 et 3. Nous avons de nouveaux moteurs, mais en termes de performances, aucune différence n’est ressentie. La performance est exactement la même que précédemment. Nous n’avons rien développé depuis l’été 2017. L’aérodynamique est exactement la même aussi. Par conséquent, nous ne pouvons pas être plus rapide que lors du test de février. Cette année, les adversaires ont constamment eu de nouveaux packages aérodynamiques, de nouveaux carénages, de nouveaux ailerons. Nous sommes les seuls à n’avoir rien de nouveau. Il est évident que nous devons nous améliorer. Nous avons donc du travail à faire ».

Pour les 27 tours d’une course qui promet d’être un enfer pour les organismes et les pneus, il avertit d’une prise de risque : « nous avons également des problèmes avec l’adhérence du pneu arrière. À cet égard, la moto de l’année précédente était bien meilleure. C’est difficile … Mais nous ne sommes pas loin du top dix. Nous verrons ce qui se passera demain. En course, le pneu dur est recommandé à l’arrière, il n’y a pas d’autre option. Mais nous n’avons pratiquement aucune chance. Avec le pneu arrière dur, vous avez des problèmes d’adhérence tout le temps et partout. C’est pourquoi je veux prendre le pneu arrière tendre. Cela a fonctionné à Aragón, aussi. Nous devons prendre ce risque ».

Grand Prix de Thaïlande, Buriram, MotoGP, J.2 : chronos.

1 93 Marc MARQUEZ Honda 1’30.088
2 46 Valentino ROSSI Yamaha 1’30.099 0.011 0.011
3 4 Andrea DOVIZIOSO Ducati 1’30.227 0.139 0.128
4 25 Maverick VIÑALES Yamaha 1’30.328 0.240 0.101
5 35 Cal CRUTCHLOW Honda 1’30.356 0.268 0.028
6 29 Andrea IANNONE Suzuki 1’30.419 0.331 0.063
7 26 Dani PEDROSA Honda 1’30.458 0.370 0.039
8 5 Johann ZARCO Yamaha 1’30.471 0.383 0.013
9 9 Danilo PETRUCCI Ducati 1’30.599 0.511 0.128
10 43 Jack MILLER Ducati 1’30.660 0.572 0.061
11 42 Alex RINS Suzuki 1’30.738 0.650 0.078
12 19 Alvaro BAUTISTA Ducati 1’30.976 0.888 0.238
Q1 Results:
Q2 93 Marc MARQUEZ Honda 1’30.031
Q2 42 Alex RINS Suzuki 1’30.921 0.890 0.890
13 21 Franco MORBIDELLI Honda 1’30.923 0.892 0.002
14 30 Takaaki NAKAGAMI Honda 1’30.995 0.964 0.072
15 38 Bradley SMITH KTM 1’31.207 1.176 0.212
16 41 Aleix ESPARGARO Aprilia 1’31.243 1.212 0.036
17 17 Karel ABRAHAM Ducati 1’31.374 1.343 0.131
18 55 Hafizh SYAHRIN Yamaha 1’31.389 1.358 0.015
19 44 Pol ESPARGARO KTM 1’31.399 1.368 0.010
20 10 Xavier SIMEON Ducati 1’31.686 1.655 0.287
21 81 Jordi TORRES Ducati 1’31.819 1.788 0.133
22 12 Thomas LUTHI Honda 1’31.830 1.799 0.011
23 45 Scott REDDING Aprilia 1’31.835 1.804 0.005

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