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Fabio Quartararo a rencontré la presse ce jeudi dans hospitalité Petronas, en prélude au Grand Prix de San Marino et de la Riviera de Rimini, sur un circuit de Misano où le pilote français a obtenu le 1er temps à l’issue du test effectué il y a deux semaines.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les propos bruts de Fabio Quartararo, sans la moindre interprétation journalistique.


Une fois de plus, vous avez été le plus rapide au test. Était-ce important pour vous ?

Fabio Quartararo : « cela m’importe beaucoup car, avant tout, quand vous restez sur un mauvais résultat comme à Jerez, votre objectif est de revenir pour le test de lundi. Et après la chute de Silverstone, je n’étais pas inquiet concernant les sensations mais je voulais vraiment remonter sur la moto le plus vite possible. C’est donc bien d’avoir eu un test juste avant la course, et bien sûr, je voulais vraiment être le premier. Nous avons essayé quelques bons réglages sur la moto pour être complètement prêt pour la course. »

Vous aviez seulement des réglages, pas de nouvelles pièces ?

« Non ! Nous n’avons pas de nouvelles pièces, et il est certain que nous souhaitons toujours de nouvelles choses, mais avant une course, il est bon de vraiment se concentrer sur le travail principal, les réglages de la moto, sur les pneus, l’électronique, pour être prêt pour la course. Et au final, nous avons fait une grosse partie de ce travail il y a deux semaines. »

L’adhérence de cette piste est-elle horrible ?

« Oui, c’était horrible mais si certains virages étaient bon, d’autres moins, et un virage était un désastre total : le virage 14. Je pense que beaucoup de pilotes ont chuté dans ce virage. J’ai entendu que quand Marc avait chuté, c’est parce que la ligne blanche venait d’être peinte, mais dès que vous voulez mettre de l’angle dans ce virage, vous tombez. Je me suis fait beaucoup de grosses chaleurs dans ce virage et nous verrons si cela s’est amélioré durant ce week-end, mais durant le test c’était un endroit vraiment critique en pilotage. »

Vous considérez-vous vous-même comme un des favoris, après le test ?

«Mmmmm… C’est trop facile de dire ça, car selon moi, beaucoup de pilotes n’ont pas vraiment montré leur vrai potentiel car la plupart des pilotes ont testé les motos de 2020. Ils n’étaient donc pas vraiment très concentrés sur les rythmes de course ou à travailler pour la course, mais bien davantage pour l’année prochaine. Donc si vous regardez le test, c’est bien que nous soyons l’un des plus rapides, mais ce sera différent pour le Grand Prix. »

Ressentez-vous de la pression, maintenant que les gens attendent que vous soyez dans les positions de tête et que vous vous battiez pour le podium presque à chaque course ?

« Non ! Pour nous, ce n’est pas de la pression. Pour moi, je connais mes vrais objectifs du moment, et je sais que tout se déroule mieux que prévu. C’est un plus pour nous mais nous sommes ici pour être rookie de l’année, et notre objectif est d’essayer d’être dans le top 6. C’est la même chose que je dis depuis le début de l’année : si nous sommes en position de nous battre pour le podium, nous le ferons, et si nous pouvons nous battre pour la victoire, nous le ferons ! »

Contrairement à Franco Morbidelli, vous ne participerez pas aux 8 heures de Sepang. Pourquoi ?

« Nous avons étudié cette option mais au final nous préférons ne pas faire les 8 heures. Mais je suis sûr qu’ils feront un travail fantastique. Bien sûr, après la saison, je ne veux pas prendre le risque de me blesser. C’est très important pour moi et je tiens vraiment à bien préparer la saison 2020. »

Nous sommes ici sur les terres de Valentino Rossi. Est-ce important de vous battre avec lui ?

« Pour moi, à chaque fois que je pilote avec lui en piste, c’est un plaisir et c’est quelque chose de vraiment spécial car il s’agit de mon idole. En Autriche, il était juste derrière moi, en quatrième position, et j’ai vraiment essayé de créer un écart. Finalement, j’ai pu le faire mais c’est toujours un plaisir d’être devant lui, même si c’est très difficile. Mais avant tout, c’est un rêve de piloter avec lui. »

Principalement, tu as fait le test en vue de la course ?

« Principalement, oui. On a essayé pas mal de choses sur les réglages, sur l’électronique, sur les pneus, donc cela a été quelque chose de très intéressant pour nous et de déjà faire plus de 150 tours sur ce tracé. »

Tu as donc de l’avance sur les autres ?

« Non, parce qu’ils l’ont fait aussi. Je pense qu’ils n’ont pas tous travaillé sur la moto de l’année prochaine. On a vu que Marc avait quatre motos dans les box et je pense qu’il donc dû travailler aussi sur le rythme de course et sur les réglages de sa moto pour cette course. Donc je pense qu’on n’est pas les seuls à avoir travaillé là-dessus. »

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