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Le pilote Sky Racing Team VR46 est un garçon discret qui ne parle pas trop de lui. Il a pour une fois fait une exception en se confiant à La Gazzetta dello Sport sur ses études, sa copine et ses passions. Voici la deuxième partie traduite.


Lire la première partie.

Luca, vous avez écouté, appris et mis en pratique. Nous avons toujours su que vous étiez un excellent élève, avec en plus un anglais presque parfait.
L’anglais m’a toujours plu à l’école et en ayant grandi dans ce milieu, je l’ai appris. J’ai toujours beaucoup parlé avec les mécaniciens de Vale et Jeremy (Burgess, ancien chef technique historique de Rossi depuis ses débuts sur Honda 500, ndlr). Et puis ma mère me disait toujours « apprends l’anglais, cela sert. »

Vous êtes très liés à Stefania, votre mère.
Nous avons le même caractère. Nous nous comprenons souvent sans avoir besoin de parler.

Et vous êtes en couple avec Marta, une très belle histoire.
Nous sommes ensemble depuis presque deux ans, mais nous nous connaissons depuis toujours, car nous étions dans la même école primaire. Et je trouve cela super. Mais pour autant, ne commencez pas à publier toutes ses photos Instagram, hein ? Bon, c’est vrai qu’elles sont toutes belles. C’est moi qui ai fait la plupart d’entre elles. J’aime bien la photographie.

Qu’aimez-vous d’autre qui ne soit pas lié à la moto ?
Jouer à la playstation. Le foot aussi, même si dernièrement j’ai très peu vu de matchs. Et le tennis. Je ne me débrouille pas mal. J’ai un super revers, comme Federer.

En 2016 vous avez obtenu votre baccalauréat scientifique et vous pensiez vous inscrire à l’université, en informatique, avant de finalement tout miser sur la moto.
L’école m’a beaucoup aidé, même dans le travail, car il ne s’agit pas seulement de monter sur une moto. Sur certains points, ce monde est comme l’école. Il faut étudier pour être prêt à passer l’examen. La différence est qu’ici on peut étudier ce que l’on aime vraiment. Mais étudier fait la différence. C’est pour cette raison que j’invite les jeunes qui rêvent d’être pilotes de ne pas abandonner l’école. L’ignorance ne mène pas à grand-chose alors qu’apprendre aide et étudier permet de vivre mieux.

Et vous étudiez pour arriver en MotoGP.
J’y ai toujours pensé. Tout le monde a des objectifs dans la vie, et moi j’ai toujours eu celui-là en tête. A présent, la conscience de pouvoir y arriver a augmenté, c’est un peu plus réel, même si c’est encore loin. Disons qu’après cette fin de saison on peut dire que le MotoGP s’est rapproché d’un demi centimètre.

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