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D’Ana Puerto / Motosan

Dans un reportage DAZN intitulé L’exemple Albert Arenas, l’actuel deuxième du Championnat du monde Moto3 est revenu sur sa saison 2019 ainsi que sur sa saison actuelle.

« L’an dernier il y a déjà eu un changement de mentalité, de façon de faire les courses, de résultats aussi, surtout lors de la dernière partie du championnat », s’est souvenu Albert Arenas à propos de la fin 2019, lorsqu’il avait remporté une victoire et s’était présenté au micro de DAZN avec les larmes aux yeux. « Ça a été des moments que je pourrais définir comme quelque chose que je ne veux plus jamais ressentir. Je ne veux plus ressentir à nouveau ce que j’ai ressenti l’année dernière, alors je vais faire tout ce que je peux pour aller de l’avant. »

Il avait déjà raconté que son début de saison passée avait été difficile, c’est pourquoi des larmes étaient apparues en Thaïlande. « Envisager d’abandonner, bien sûr que non, mais c’est clair que voir que ça devenait difficile de continuer, il y a eu un moment où je me suis dit « ça nous échappe » », expliquait-il alors. « Je crois qu’il s’agit de savoir pourquoi je suis ici, pourquoi je veux obtenir ce que je veux et où je veux arriver. Une fois que ça a été clair, ça m’a donné des ailes pour obtenir ce qu’on fait actuellement », a-t-il commenté.

« Il faut savoir profiter de l’aide qu’on reçoit. Parfois nos proches essayent de nous aider mais ils ne peuvent pas car on ne se laisse pas aider. Il fallait ça, me libérer et me dire « j’ai vraiment besoin de m’écouter pour ensuite écouter les autres » car j’avais toujours eu de l’aide mais il s’agit de la façon dont on reçoit cette aide », a-t-il ajouté. « Il faut se dire que la plupart du temps il nous arrive des choses négatives qui auraient pu être encore bien pires. Je pense qu’il ne faut jamais être très content ou à l’inverse très dramatiques, au final il faut être constant, surtout en piste. »

Gino Borsoi, le directeur sportif du team Aspar, a déclaré avoir vu un changement de maturité en Albert Arenas. De son côté, le pilote aimerait se définir « comme plus mature » mais il considère qu’il a juste un peu progressé. « Il y a encore des choses à apprendre, je crois que c’est le plus important. Même tout en haut comme nous le sommes il ne faut pas oublier qu’il faut encore apprendre et qu’il faut rester ouverts sur cet aspect. »

Albert Arenas peut compter sur Álex Rins, avec qui il est très ami, pour l’aider et réciproquement. « C’est essentiel d’avoir à ses côtés une personne qui sait comment est notre monde et avec qui on peut s’aider mutuellement. Il m’apporte des choses qu’il a déjà vécues et apprises, au même titre que moi aussi je peux lui apporter des choses. Je crois qu’on se complète, on vit près l’un de l’autre et ça aide aussi à ce que la relation fonctionne », a-t-il conclu au sujet de cette amitié avec le pilote Suzuki MotoGP.

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