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Le MotoGP revient en Argentine et se déroulera pour la huitième fois à Termas de Rio Hondo. Selon les ingénieurs de Brembo, ce circuit présente un niveau de difficulté moyen pour les freins. Sur une échelle de 1 à 5, il est classé 3 sur l’indice de difficulté.

Le circuit argentin est peu utilisé, ce qui signifie que les pilotes MotoGP seront confrontés à un asphalte très sale et à un grip nul. L’adhérence ne fera que s’améliorer au fil des séances, ce qui permettra aux pilotes d’être plus audacieux à l’accélération comme au freinage.

Deux moitiés complètement différentes

Sur 8 des 14 virages de Termas de Rio Hondo, les pilotes MotoGP utilisent leurs freins pendant un total de 29,2 secondes par tour, soit autant qu’au Mugello, qui est pourtant plus long d’un demi-kilomètre. Du départ au drapeau à damier, les freins sont utilisés par chaque pilote pendant plus de 12 minutes, soit 30% du temps total de la course.

Les décélérations les plus dures ont toutes lieu dans les 5 premiers virages du circuit argentin. Sur les autres, la chute de vitesse est inférieure à 110 km/h et les distances d’arrêt sont inférieures à 140 mètres. La force que chaque pilote exerce sur le levier de frein entre la ligne de départ et le drapeau à damier totalise un peu plus de 700 kg, soit la deuxième valeur la plus faible de la saison après le GP d’Australie.

Plus de 6 secondes pour une seule section de freinage

Sur les 8 sections de freinage de l’Autódromo de Termas de Rio Hondo, une seule est classée comme exigeante pour les freins, 6 sont de difficulté moyenne et la dernière est légère.

Le virage 5 est le plus difficile à aborder car les pilotes l’abordent après une longue ligne droite de 1 076 mètres où les MotoGP atteignent 333 km/h : le virage oblige les pilotes à ralentir à 71 km/h en utilisant les freins pendant 6 secondes avec une décélération de 1,5 G.

En vue du Grand Prix d’Argentine, les équipes opteront pour un choix entre le disque de diamètre 340 Standard et le disque de diamètre 340 High Mass.