pub

Ce vendredi 1er octobre 2021, Miguel Oliveira a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit of the Americas, à l’issue de la première journée du Grand Prix des Amériques à Austin, Texas.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote portugais, victime d’une chute au cours de la première journée.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Miguel Oliveira sans la moindre mise en forme.


Miguel, ce fut une première journée difficile, marquée par un accident. Pouvez-vous revenir sur celle-ci ?

« Je suis bien sûr déçu à propos de cette chute, mais nous avons réalisé une bonne séance dans l’après-midi. Le potentiel est là, même si je souffre d’un peu de chattering et que la moto bouge pas mal en entrée de virage, et c’est d’ailleurs cela qui a causé mon accident. Au final hormis cela, ce fut un vendredi très banal, j’ai de bonnes sensations sur la moto, je suis à l’aise, et je suis impatient d’être à demain. »

Compte tenu des deux journées d’essais à Misano et des commentaires techniques que vous avez alors formulés, avez-vous ressenti des progrès au cours de cette première journée ?

« Nous avions l’intention d’arriver ici et d’être compétitifs, et au final c’est bien le cas. Aussi bien sur le sec que le mouillé nous avons été en mesure de rouler dans le top 5, ce qui est un peu mieux que ce à quoi nous nous attendions. Il nous a juste manqué un time attack, mais nous allons essayer de nous rattraper de ce point de vue-là demain matin à l’occasion des FP3. »

 

Vous dites avoir été à l’aise, mais les nombreuses bosses présentes en piste ne vous ont-elles justement pas perturbé ?

« Vous savez, on aura beau faire tout ce qu’on veut sur les réglages de la moto, ce n’est pas ça qui va éradiquer les bosses. Elles sont là, c’est un fait, et il faut s’en accommoder tout en faisant en sorte de perdre un minimum de temps et de rester constant d’un tour à un autre. Cela demande beaucoup de travail, c’est vrai, mais le Texas a toujours été comme cela. »

« On aura beau faire tous les réglages qu’on veut sur la moto, ce n’est pas cela qui va éradiquer les bosses »

 

« C’est une piste très physique. Au moins la ligne droite de retour est en bien meilleur état que par le passé, ce qui supprime pas mal de mouvements sur la moto, et la rend plus stable. Le reste de la piste semble moins bosselé, mais en réalité il reste encore pas mal d’aspérités. »

A quel point les bosses vont-elles constituer un problème pour la course ?

« Toutes les pistes du championnat du monde sont de haute volée. La Dorna met un point d’honneur à ce que nous puissions rouler sur des tracés où il n’y a pas de bosses et qui présentent un bon niveau d’adhérence. Si on garde en tête ce niveau d’exigence, c’est vrai qu’Austin est peut-être en bas de la liste en termes de qualité du tarmac. »

« Cela empire d’année en année, et cela nécessite à présent un gros travail pour que l’asphalte soit de nouveau en bon état. Je ne sais pas si la chose est possible, mais ce qui est sûr c’est que ce serait génial d’avoir un nouvel asphalte. Cela étant, c’est à nous de nous adapter. Ce n’est bien sûr pas fantastique, mais il faut faire avec. »

 

MotoGP Austin – Temps combinés FP1 + FP2 :

Crédit classement motogp.com

Tous les articles sur les Pilotes : Miguel Oliveira

Tous les articles sur les Teams : KTM MotoGP