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Cal Crutchlow est une figure du paddock des Grands Prix. Rapide sur la piste, il est aussi d’une limpidité désarmante lorsqu’il faut donner un avis en coulisse. A 32 ans, le pilote LCR qui était autrefois qualifié par ses compatriotes de « Mad Dog » est maintenant un père de famille. Une responsabilité qu’il assume avec plaisir. Pour autant, il assure que ça ne le fera pas rentrer dans la niche. Même s’il est tout de même maintenant un peu tenu en laisse…

Être père de famille, pour un pilote de haut niveau, ce n’est pas anodin. La crainte pour les employeurs est que leur champion, tout à coup, ait vraiment conscience des dangers de son métier, ce qui immanquablement va finir par avoir un impact sur ses temps au tour. Un élément à prendre en compte surtout lorsque l’Anglais s’exprime ainsi : « l’amour que je porte à ma fille rend tout le reste accessoire. Je pensais que la moto était le début et la fin de toute chose. Puis j’ai eu cet enfant et j’ai réalisé que rien n’était comparable à ça. Maintenant, à la fin d’un meeting, je ne suis pas obsédé par la façon dont il s’est passé. Je quitte le circuit heureux. Qu’importe ce qui s’est passé. J’ai maintenant cette magnifique petite famille autour de moi ».

En 2016, Cal Crutchlow avait remporté deux Grands Prix et cette année, il s’est contenté d’un seul podium en Argentine. La magie de sa fille Willow sera-t-elle aussi un mauvais sort ? « Avant la naissance de Willow, on  m’a averti que tout changerait. Bla, bla, bla. Je ne veux pas que Willow grandisse sans père, mais je prends les mêmes risques qu’auparavant » corrige le mari de Lucy sur Speedweek. « Je ne crois pas que quelque chose ait changé sur la piste en ce qui me concerne. J’ai la même implication, la même concentration et la même détermination. Oui, la course, c’est dangereux, mais je suis aussi compétitif ».

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