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Après trois Grands Prix disputés, il est possible de tirer quelques enseignements d’une entame de saison qui livrera véritablement ses secrets lors des prochaines échéances à Jerez et au Mans. Parmi ceux-ci, on note un Jack Miller plus constant aux avant-postes. S’il n’avait pas connu les affres d’une selle éprise de liberté au Qatar, il serait sans doute en meilleure posture que cette sixième place au général provisoire. Toujours dans le top 5 au terme des qualifications, il est monté sur son premier podium de l’année à Austin. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Car l’Australien a changé. Il a aussi un objectif : Entrer dans le team officiel Ducati en 2020 en lieu et place de Danilo Petrucci. Une détermination d’autant plus redoutable que, cette fois, le pilote Pramac a l’outil pour concrétiser, soit la GP19, mais aussi à présent la maturité.

Parlons de la moto. L’équipier de Bagnaia a laissé la GP17 pour directement grimper sur la GP19. Avec ce bilan : « il n’y a guère de similitudes, je ne peux pas croire que la moto appartienne à la même famille, tout est neuf. Je sais que je ne perds pas des mètres en ligne droite que je dois ensuite rattraper au prochain virage en freinant comme un idiot au risque de surchauffer le pneu avant. Le moteur est bien meilleur. Ce n’est plus le même problème. La moto gère mieux les pneus car elle a deux ans de plus. Tout fonctionne plutôt bien, et le moteur s’est nettement amélioré ».

Il y a aussi le pilote : « j’ai mûri en tant que pilote et nous travaillons très bien lors des essais pour la simulation de course. Nous devons maintenant suivre cette mentalité et travailler ». A Austin, avec son podium qui représentait son meilleur résultat depuis sa retentissante victoire d’Assen sous la pluie avec une Honda, Miller était le pilote Ducati le mieux classé, juste devant Andrea Dovizioso, leader au championnat avec, aussi, une GP19…

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