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Marc Márquez est, à 25 ans, un phénomène en MotoGP, pour le meilleur et pour le pire. Petit à petit, il grignote dans les statistiques, qui jalonnent l’histoire des Grands Prix, les premières places au fur et à mesure qu’il collectionne les victoires, les pole-positions et les titres. Mêmes les anciennes gloires et autres légendes s’inclinent devant lui. A Austin, c’est carrément le Roi Kenny qui l’a adoubé.

Kenny Roberts père a maintenant 66 ans et il a marqué son époque. Il a notamment raflé trois titres consécutifs de la catégorie reine d’alors, la 500, entre 1978 et 1980. Sur son cadet et officiel Honda, il commente : « il arrive à faire des choses dont les autres n’osent même pas rêver. Et ça chaque week-end. Il a vraiment son propre et inimitable style. J’avais aussi ça de mon temps. Et lorsque je le regarde, je me vois il y a trente ou trente-cinq ans. Sauf qu’il fait tout mieux ! Il est toujours à l’extrême limite ».

Il prend l’exemple du dernier virage de l’ultime tour du Grand Prix d’ouverture au Qatar : « ce qu’il a fait là est juste incroyable. Je n’en croyais pas mes yeux. Il n’était pas à 90%, mais carrément à 110% et dans ce cas précis même à 115%. Parfois on a du mal à comprendre ce qu’il arrive à faire sur une moto ! »

La valeur d’un pilote se reconnaissant aussi à la grandeur de ses adversaires, on aura une pensée émue pour Dovizioso qui, à ce fameux virage à Losail, comme dans celui d’Autriche ou du Japon en 2017, a vaincu Márquez à son propre jeu …

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