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L’actualité de Franco Morbidelli dans ce Grand Prix de France ne tient pas forcément dans sa bonne prestation d’un vendredi qui lui assure provisoirement une place en Q2. Car dans son résumé de la journée, le pilote Petronas à la Yamaha dont il aime rappeler le millésime 2019 a levé le voile sur sa prochaine saison 2022. Il sera équipé avec une machine officielle, et elle n’aura pas forcément les couleurs de Petronas. Après la déclaration de Rossi sur sa future équipe VR46, Razlan Razali peut vraiment se faire du souci…

Valentino Rossi a reconnu que sa future équipe VR46 en MotoGP avait autant de chance pour le moment d’être équipée en Ducati qu’en Yamaha Et voilà qu’à présent, le second pilote Petronas émet l’hypothèse d’un nouvel horizon pour 2022. Décidément, en Grand Prix, avoir remporté six des 14 courses du calendrier 2020 ne change rien à la marche des affaires… L’italo-brésilien dévoile ainsi : « les conditions sont qu’en 2022 je devrais piloter une moto d’usine, mais nous n’avons pas précisé de quelle moto il s’agira. J’aime Yamaha et j’aimerais continuer notre relation et si j’arrive à avoir une moto d’usine, mon amour deviendra encore plus grand. Cependant, il est encore trop tôt pour bien comprendre la situation, même Petronas et Yamaha n’ont toujours pas d’accord et c’est un gros point d’interrogation ».

Y a-t-il des perspectives avec d’autres constructeurs pour le moment ? « Je n’ai pas parlé à d’autres fabricants ou équipes pour le moment mais je sais que d’autres fabricants se sont montrés intéressés par mes services ». Morbidelli met donc la pression.

Sur sa journée au Mans, il raconte : « ce fut une journée positive, sauf ce matin avec des conditions humides avec lesquelles nous ne nous sentions pas bien. Mais je pense que chez Yamaha, compte tenu des résultats de ce matin, nous sommes tous dans le même bateau. Je n’étais pas le seul à avoir eu des problèmes et c’est important. Les FP2 de cet après-midi, en revanche, étaient un type particulier de qualification car au vu de la pluie de demain, tout le monde a fait l’attaque contre le chrono. Je devais le faire aussi sans trop me concentrer sur la moto. Être cinquième aujourd’hui, c’est bien, donc je peux dire que ce fut une journée positive ».

Morbidelli France

Pour Morbidelli il y a pire que la pluie : le flag to flag

Mais les performances de Yamaha sur le mouillé restent un sujet : « j’étais assez inquiet pour notre performance sur le mouillé. Nous n’étions pas rapides et nous ne pouvons pas nous définir dans les mêmes positions que sur asphalte sec. Il faut donc faire quelque chose pour équilibrer cette situation, surtout ici au Mans. Ce n’est rien de si grave cependant. C’était également le cas l’année dernière. Lorsque la piste est mouillée, notre moto souffre davantage d’une perte d’adhérence, elle lutte plus en accélération que Ducati et Honda et ici il y a 3-4 accélérations violentes dans lesquelles je pense qu’on perd beaucoup de temps. De plus, nos qualités deviennent moins utilisables avec peu d’adhérence. Je préférerais une situation stable et pas de flag to flag ».

MotoGP Le Mans France J1 : chronos

Crédit classement motogp.com

 

 

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