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Chez Yamaha, on n‘est pas mécontent d’avoir fait ses emplettes sur le marché des pilotes avant qu’il ne ferme pour cause de coronavirus. Le confinement concerne d’ailleurs toute la boutique MotoGP. Mais à Iwata, on a fait signer Maverick Viñales et Fabio Quartararo pour deux ans. Reste le cas Valentino Rossi à régler, mais ce dernier a déjà l’assurance qu’il continuera sa carrière autant qu’il le voudra sur une M1 dernier cri. Une moto qui a bien évolué mais qui, pour le Doctor, n’est pas encore aux petits oignons. Maio Meregalli lui donne néanmoins une recette pour faire mieux : changer son style de pilotage…

Depuis qu’il bourlingue dans le paddock, Valentino Rossi en a connu des motos et, pour rester au top, il a dû changer plusieurs fois de style de pilotage. Une révision des gammes qu’il devra peut-être encore faire, à plus de 41 ans, pour rester performant sur la Yamaha.

En effet, le Doctor regrette une usure prématurée du pneu arrière sur sa M1. Un écueil qui, apparemment, ne pourra être gommé par une mise au point ou un choix technique particulier. Maio Meregalli, le directeur de l’équipe officielle d’Iwata pointe en effet le doigt sur la seule marge de progression possible : le pilote qui est au guidon !

« Si nous comparons ses données avec celles de Viñales et Quartararo, nous trouvons des ajustements similaires », a souligné Meregalli aux micros du site allemand spécialisé Motorsport Total. « Ce qui change, c’est le style de pilotage. Nous allons certainement essayer de l’aider en modifiant la moto et l’électronique pour résoudre ce problème. »

L’adaptation n’est certainement pas un problème pour le phénomène Tavullia, même à 41 ans : « Vale a changé sa façon de piloter à plusieurs reprises et il est certainement prêt à le refaire », poursuit Maio. « Nous avons recommencé à utiliser le frein arrière au guidon, et il voulait aussi le monter sur la R1 avec laquelle il s’entraîne, pour s’y habituer. S’il doit adapter son style, je suis sûr qu’il le fera. De plus, il est capable d’interpréter les données comme un ingénieur. A chaque séance, il confronte Maverick, Fabio et Franco pour comprendre où les trois autres sont plus rapides que lui et comment ils le font. »

 

 

 

« Le plus positif est que le package fonctionne bien » sourit Meregalli. « Nous manquons encore un peu de vitesse de pointe, mais nous avons amélioré à la fois la puissance délivrée et l’adhérence. Avec Maverick et Fabio, nous n’avons jamais rencontré de problème d’usure sur le pneu arrière et nous l’avons presque toujours porté jusqu’à la fin de sa vie. Nous aurions aimé améliorer un peu plus la vitesse de pointe, mais maintenant nous n’avons plus beaucoup de marge car le moteur est gelé. »

Il termine : « le package de cette année est superbe. Depuis la première fois qu’il est allé sur la piste de Valence, nous n’avons eu aucun problème. Ce n’est qu’au Qatar, avec Valentino, qu’il y a eu des problèmes d’usure du pneu arrière que nous n’avions pas vus lors des tests précédents. A part cela, nous avons été rapides et cohérents avec tous les pilotes. » Il n’y a donc plus qu’à s’y mettre…

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