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Jack Miller

Jack Miller s’élancera second de ce deuxième rendez-vous à Misano, derrière son équipier en lice pour le titre et devant une autre Ducati, celle de Luca Marini. Au vu de la physionomie du championnat à trois courses de la fin, celle de ce dimanche y comprise, le thème de la consigne d’équipe pour contrer au mieux Fabio Quartararo leader avec 52 points d’avance a refait surface. Et la réponse de l’Australien a été limpide…

Pour Ducati, il est évidemment important de jouer ses ultimes atouts dans la quête d’une couronne recherchée depuis 2007 et qui avait été posée sur la tête de Casey Stoner. De fait, la marque pourrait avec ostentation donner des consignes à ses tout de même cinq pilotes en lice pour soutenir son sixième qui est sa dernière carte dans cette saison. Mais le MotoGP n’est pas la Formule 1. Cela étant dit, le sens commun y est aussi rependu.

C’est sous cet angle que Jack Miller aborde le sujet de la course de ce dimanche, à Misano, quand on lui demande quelle attitude il aura face à son équipier placé juste devant lui : « personne ne m’a rien dit sur les ordres d’équipe jusqu’à présent » dit-il, mais il a un point de vue clair : « avoir du bon sens dans ce cas est la chose principale. Nous voulons tous voir Ducati gagner, nous voulons tous en tirer le meilleur parti et pour le moment, Pecco est notre meilleure opportunité ».

Francesco Bagnaia, Jack Miller, Gran Premio Nolan del Made in Italy e dell'Emilia-Romagna

Jack Miller : « je n’essaierai pas de me jeter à l’intérieur tous les trois virages« 

« Rien ne change pour moi, je suis là pour faire de mon mieux. Nous verrons ce qui se passe en course, mais la vitesse de Pecco est sûrement incontestable ici. Je ne pense pas que ma course va changer, je vais essayer de le suivre. Si, au contraire cela se passe comme cela s’est produit en Amérique, que je serai plus rapide, alors j’aimerais sûrement essayer de le dépasser et de lui donner le sillage. Une chose est sûre : je n’essaierai pas de me jeter à l’intérieur tous les trois virages. Je ne suis pas idiot ! ».

Luca Marini, compagnon d’entrainement et de l’académie de Bagnaia, comme pilote Ducati ne devrait pas non plus tenter le diable. Il faut dire que ces deux-là marchent aussi sur des œufs, car il ne faudra pas éliminer la dernière possibilité d’un titre pour Ducati dans une manœuvre mal jaugée. Demandez à Iannone après son action désastreuse sur Dovizioso dans le dernier virage d’un Grand Prix d’Argentine : il vous dira que Gigi Dall’Igna a de la mémoire…

Jack Miller, Ducati Lenovo Team, Gran Premio Nolan del Made in Italy e dell'Emilia-Romagna

MotoGP Misano-2 J2 : qualifications

Crédit Classement : Motogp.com

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