Fabio Quartararo termine la qualification du Grand Prix de Saint-Marin et de la Riviera de Rimini à la huitième place, une position que le pilote français juge décevante à chaud devant les journalistes.

Pourtant, il n’est qu’à  trois dixièmes de la pole position et, surtout, il a eu droit aux pires conditions pour sa YZR-M1, avec une piste sèche mais des vibreurs mouillés. Le pilote officiel Yamaha explique pourquoi dans ses réponses, alors que le niveau sonore de l’hospitalité d’Iwata ne nous a pas permis d’entendre les questions posées au jeune Niçois…

Fabio Quartararo : « Les conditions étaient très délicates, surtout parce qu’on ne pouvait pas se servir des vibreurs. Tout est très serré et malheureusement nous n’avons pas pu faire une très bonne qualification.
C’est le maximum que nous pouvions faire, mais je suis déçu. Avec ces conditions, il y a certains virages où vous ne pouvez pas passer sur les vibreurs, comme le virage 6, comme je n’ai pas vraiment pu conserver la vitesse que nous pouvons avoir avec la Yamaha, et nous n’avons aucune accélération. Donc globalement, les virages 6 et 7 n’étaient pas très bons, et dans le virage 15 je devais avoir moins de vitesse de passage car on ne pouvait pas passer sur les vibreurs. Donc oui, je suis déçu, mais c’est toujours le même problème. Je commence à avoir beaucoup moins de fun qu’auparavant, et nous devons trouver une solution assez rapidement. Je ne veux pas me plaindre, car je pense que tout le monde sait où est le problème, mais vous savez, quand vous vous battez tout le temps pour des pole positions et des victoires, vous prenez beaucoup plus de plaisir que quand vous faites une troisième ligne. Si aujourd’hui j’avais fait le même chrono et que j’étais P1, P2 ou P3, j’aurais essayé de me battre pour quelque chose que je pensais pouvoir faire, car je sais que j’avais peut-être le potentiel de faire mieux aujourd’hui, même si nous savons que les conditions étaient très délicates. Mais en général, nous savons que nous avons le potentiel pour faire bien mieux que ça , mais je n’ai fait qu’une seule position cette année ! En Indonésie, sur un nouveau circuit, car les conditions étaient délicates et nous avions un nouveau pneu que nous n’avions pas essayé au test. Mais nous sommes super loin des autres.
»

« C’est le problème ! Où puis-je doubler ? Je ne sais pas ! C’est un circuit où il faut beaucoup d’accélérations et de freinages. Si vous n’êtes pas au moins un peu proche, vous ne pouvez faire aucun dépassement. Bien sûr, en Autriche, j’ai pu doubler, mais cela demande beaucoup de risques pour le moindre dépassement. Bien sûr, il faudra que je fasse un très bon départ, un excellent premier tour et beaucoup jouer dans les premiers virages. »

«  Le problème, c’est qu’il a plu mais c’était sec. Mais on ne pouvait pas utiliser les vibreurs car ils étaient vraiment mouillés, et dans un virage comme le 6, sincèrement je monte pratiquement sur le vert à l’intérieur pour couper au maximum possible et faire le maximum de vitesse de passage, mais sans utiliser ce vibreur, il fallait que je prenne beaucoup plus large et que je prépare beaucoup plus la sortie. On accélère, mais comparé aux autres on n’a rien, donc du virage 6 au virage 8 on perd énormément. Dans les deux derniers virages, je ne prenais pas le vibreur extérieur et je perdais déjà quelques centimètre, mais ces quelques centimètres, sincèrement, ça fait une petite différence. Souvent, sur ce circuit, j’ai pu doubler car j’essaie d’utiliser le dernier millimètre du vibreur pour faire le maximum de vitesse de passage. »

 

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Crédit classement motogp.com

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