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Le Coronavirus a chamboulé tous les plans de début de saison forçant le promoteur Dorna à revoir son calendrier et à rebâtir une compétition concentrée sur le sol européen. Le même gâchera-t-il la fin de la même saison, en prononçant prématurément sa conclusion ? C’est une question qui commence à se poser et qui inquiète les acteurs du paddock. Les cas de contagion commencent à être légion et ce n’est pas le scénario rêvé pour ceux qui s’inquiètent vite de leur état de santé. Parmi eux, un Pecco Bagnaia qui confie ainsi ses états-d ’âme en cette période anxiogène…

Tony Arbolino à cause d’un cas contact, Valentino Rossi pour cause d’infection, et des acteurs impliqués dans la logistique touchés, ce n’est rien de dire que la bulle voulue par Dorna qui devait être un champ de force repoussant la COVID-19 se fissure. Uccio Salucci a disparu de la circulation, on dit Gigi Dall’Igna si inquiet qu’il n’apparait plus en public… Cette fin de saison est-elle menacée ? Maverick Viñales, en jurant qu’il faut vivre chaque course comme la dernière, serait de cet avis…

L’ambiance est donc plombée. Et marque le mental de certains. Par exemple Pecco Bagnaia. Le futur pilote d’usine Ducati explique pourquoi il n’a pas bougé d’Aragon depuis la fin du Grand Prix éponyme du week-end dernier : « vu comment les choses se passent ces derniers temps, j’ai très peur, je pense qu’il est plus juste de rester ici » a commenté l’Italien.

« La situation est très difficile, même mentalement »

« Je ne pense pas que j’irai aux prochaines courses avec un avion privé car ça coûte trop cher, pour le moment je n’ai pas les moyens », confesse celui qui aura toujours comme équipier Jack Miller en 2021. Et le spectre du virus, qui a frappé son professeur et mentor à la VR46 Academy, Valentino Rossi ce week-end, maintient définitivement Bagnaia sur ses gardes…

« La situation est très difficile, même mentalement, et ça me dérange un peu, ça m’énerve », admet le pilote de l’équipe satellite Pramac. « Je m’inquiète également de la façon dont les choses se passent en Italie. J’espère qu’elles ne s’aggraveront pas radicalement, sinon nous verrons cinq ou six personnes de moins à chaque course. Je me rends compte que je suis un peu hypocondriaque, mais j’essaie toujours d’éviter les situations à risque, et quand je ne peux pas, j’ai un peu peur ». Tout est dit sur la situation actuelle…

 

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